Maladies infectieuses

H5N1 : la vérité sur le chantage à la peur

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🔵 Dr Robert Malone, MD, MS
Source : H5N1 : Truth Over Fearporn — 18 mars 2024N1

⚪️ Instrumentaliser la peur de la mala­die pour faire avan­cer les poli­tiques publiques, c’est du bioter­ro­risme psychologique.

Définition du chan­tage à la peur

Le chan­tage à la peur [fear­porn] fait réfé­rence au contenu des médias grand public qui joue déli­bé­ré­ment et de manière sédui­sante sur les peurs des gens concer­nant les catas­trophes, les mala­dies et la mort. Ce terme est souvent utilisé pour décrire des repor­tages ou des histoires sensa­tion­nelles et exagé­rées qui visent à provo­quer de fortes réac­tions émotion­nelles, telles que la peur, l’an­xiété ou l’in­di­gna­tion. Ce type de contenu peut être trouvé dans diverses formes de médias, y compris les actua­li­tés, les médias sociaux et les articles en ligne.

Certaines défi­ni­tions du chan­tage à la peur incluent égale­ment l’idée qu’il est utilisé pour mani­pu­ler les émotions et l’at­ten­tion des gens, souvent dans le but d’aug­men­ter le nombre de télé­spec­ta­teurs, l’en­ga­ge­ment ou les clics. Le chan­tage à la peur peut être consi­déré comme une forme de mani­pu­la­tion psycho­lo­gique, car il exploite les réac­tions natu­relles de peur des gens pour créer un senti­ment de drame ou d’excitation.

Dans certains cas, le terme « chan­tage à la peur » peut égale­ment être utilisé pour décrire des théo­ries du complot ou des infor­ma­tions erro­nées diffu­sées en ligne, souvent dans le but de susci­ter la peur, l’an­xiété ou l’in­di­gna­tion. Ce type de contenu peut être parti­cu­liè­re­ment nuisible, car il peut diffu­ser des infor­ma­tions erro­nées et perpé­tuer des stéréo­types ou des préju­gés pernicieux.

Globalement, le terme « chan­tage à la peur » est utilisé pour décrire un type de contenu média­tique qui utilise la peur et le sensa­tion­na­lisme pour atti­rer l’at­ten­tion du public et mani­pu­ler ses émotions.

Réponse géné­rée par l’IA à la requête de recherche sur Brave : « Définition du chan­tage à la peur ».

La défi­ni­tion ci-dessus est proche, mais passe à côté du rôle de diverses parties prenantes dans l’éco­sys­tème du chan­tage à la peur. Dans le cas de l’ins­tru­men­ta­li­sa­tion de la peur des mala­dies infec­tieuses pour faire avan­cer des programmes cachés rela­tifs à la « santé publique » et pour mani­pu­ler le consen­sus des citoyens et des élec­teurs, ces parties prenantes comprennent un large éven­tail d’or­ga­ni­sa­tions gouver­ne­men­tales (État), non gouver­ne­men­tales, d’en­tre­prises et d’ac­teurs transnationaux.

Les orga­ni­sa­tions du gouver­ne­ment fédé­ral améri­cain qui instru­men­ta­lisent régu­liè­re­ment la peur et l’an­xiété liées aux mala­dies infec­tieuses pour mani­pu­ler l’opi­nion publique sont notam­ment la Maison Blanche (en parti­cu­lier l’Office of Science and Technology Policy, OSTP), la « commu­nauté du rensei­gne­ment » améri­caine (18 agences et orga­ni­sa­tions, dont la Central Intelligence Agency, CIA), le Federal Bureau of Investigation (FBI), la National Security Agency (NSA) et la Defense Intelligence Agency, DIA), le Department of Homeland Security et, bien entendu, les services du Department of Health and Human Services qui comprennent le CDC [Center for Disease Control and Prevention], la FDA [Food and Drug Administration] et l’ASPR/BARDA [Administration for Strategic Preparedness and Response/Biomedical Advanced Research and Development Authority].

Parmi les orga­ni­sa­tions non gouver­ne­men­tales qui pratiquent régu­liè­re­ment cette pratique, citons la Fondation Gates, les Nations unies, la Fondation écono­mique mondiale et, bien sûr, l’Organisation mondiale de la santé.

Pour ce qui est de l’Union euro­péenne, les gouver­ne­ments natio­naux, le CDC euro­péen et divers insti­tuts asso­ciés à l’Agence euro­péenne des médi­ca­ments (EMEA) ont régu­liè­re­ment recours au nudge et au chan­tage à la peur pour obte­nir le soutien des poli­tiques publiques en matière de mala­dies infectieuses.

Ayant vécu la crise du COVID, il n’est pas néces­saire de cher­cher long­temps pour trou­ver de nombreux exemples de membres influents de l’in­dus­trie phar­ma­ceu­tique promou­vant le chan­tage à la peur par le biais d’une grande variété de conte­nus spon­so­ri­sés et influen­cés, géné­ra­le­ment en asso­cia­tion avec des méthodes de guerre psycho­lo­gique aupa­ra­vant réser­vées aux services de rensei­gne­ment gouver­ne­men­taux et aux orga­ni­sa­tions mili­taires. Cette pratique est en train de deve­nir une compo­sante habi­tuelle des efforts de « marke­ting » de l’in­dus­trie phar­ma­ceu­tique. L’un des nombreux exemples de cette nouvelle donne est l’uti­li­sa­tion d’or­ga­ni­sa­tions spon­so­ri­sées (par exemple, “Shots Heard Round the World”) et de pseudo-services de “Medical News” qui se livrent à du crowd­stal­king [harcè­le­ment de foule] et à des acti­vi­tés plus tradi­tion­nelles de bot farm/Trollery [usines à trolls]. N’oubliez pas que les programmes de parrai­nage massif des médias par les grandes socié­tés phar­ma­ceu­tiques ne visent pas toujours à promou­voir direc­te­ment un médi­ca­ment ou un produit biolo­gique, mais ont égale­ment pour but de décou­ra­ger toute couver­ture défa­vo­rable des produits ou de l’in­dus­trie par l’or­gane de presse parrainé. Dans le premier cas, il s’agit d’une action mani­feste, dans le second, d’une action beau­coup plus discrète.

Ce type de dyna­mique s’étend aux petits médias alter­na­tifs et aux podcas­ters qui acceptent des accords de parrai­nage avec des entre­prises vendant des produits nutra­ceu­tiques alter­na­tifs. Tout comme les grands médias, il n’est pas ques­tion pour les petits acteurs en diffi­culté de mordre la main qui les nour­rit de maigres miettes alors qu’ils seraient autre­ment affamés.

INSTRUMENTALISER ET PROMOUVOIR LA PEUR D’UNE MALADIE INFECTIEUSE À DES FINS POLITIQUES OU FINANCIÈRES EST TOUT À FAIT CONTRAIRE À L’ÉTHIQUE.

Veuillez vous joindre à moi pour condam­ner cette pratique. Elle a été rendue normale pa des milliers de publi­ca­tions scien­ti­fiques évaluées par des pairs, l’es­ti­mant néces­saire pour vaincre « l’hé­si­ta­tion vacci­nale » et pour faire avan­cer divers programmes de santé publique au nom de l’in­té­rêt géné­ral. Cette pratique consti­tue une viola­tion des prin­cipes fonda­men­taux de la bioé­thique, une viola­tion de la confiance du public ; ceux qui pratiquent ces méthodes doivent être large­ment dénon­cés comme les véri­tables pour­voyeurs de fausses infor­ma­tions et d’in­for­ma­tions erro­nées. Instrumentaliser et promou­voir la peur des mala­dies infec­tieuses est litté­ra­le­ment, et de manière trans­pa­rente, une forme de bioter­ro­risme psychologique.

Schéma de la struc­ture d’un virus de la grippe A. Le virus H5N1 est l’un des nombreux exemples de grippe A. Le H5 désigne un « séro­type » de l’hé­mag­glu­ti­nine de la grippe A. L’hémagglutinine du virus de la grippe est quelque peu analogue à la protéine de pointe [spike] des coro­na­vi­rus. Le N1 fait réfé­rence à un séro­type de neura­mi­ni­dase ou siali­dase. La siali­dase est une enzyme virale qui joue un rôle clé dans le cycle de vie des virus de la grippe.
Micrographie élec­tro­nique colo­ri­sée de trans­mis­sion du virus de la grippe aviaire A H5N1 (en or) cultivé dans des cellules MDCK (en vert). Les cellules MDCK sont utili­sées pour fabri­quer le vaccin H5N1AUDENZ”, auto­risé par la FDA et produit par la société austra­lienne Sequirus. (Plus de détails)

Les virus de la grippe aviaire A n’in­fectent géné­ra­le­ment pas l’homme ; toute­fois, plusieurs cas d’in­fec­tion humaine et de flam­bées épidé­miques ont été signa­lés depuis 1997.

Je mets cette image à la dispo­si­tion de ceux qui affirment sans cesse que les virus n’existent pas, ce qui, dans certains cas, peut être un autre exemple des tech­niques de guerre psycho­lo­gique déployées pour délé­gi­ti­mer les groupes qui s’op­posent aux récits actuel­le­ment promus/approuvés.

Les virus existent. En tant qu’é­tu­diant diplômé, j’ai person­nel­le­ment parti­cipé à l’iso­le­ment, à la puri­fi­ca­tion et à la carac­té­ri­sa­tion géné­tique des virus de la grippe et des protéines qu’ils produisent, ainsi que des rétro­vi­rus. En tant qu’é­tu­diant de premier cycle, j’ai égale­ment isolé, ampli­fié, puri­fié et mani­pulé des virus bacté­riens commu­né­ment appe­lés « bactériophages ».

À titre de compa­rai­son avec la grippe, et pour ceux qui prétendent qu’il n’existe pas de virus du SARS-CoV‑2, voici une micro­gra­phie élec­tro­nique colo­ri­sée d’un virus du SARS-CoV‑2. La grippe et le SARS-CoV‑2 sont tous deux des virus à ARN enve­lop­pés, bien que les coro­na­vi­rus aient un seul génome à ARN et que la grippe ait un génome à segments multiples qui permet le « dépla­ce­ment » des séro­types en raison du réas­sor­ti­ment de ces segments dans les cellules infec­tées par deux séro­types diffé­rents de virus de la grippe, pour donner un virus de la grippe qui combine des aspects des deux virus paren­taux, un peu comme le réas­sor­ti­ment chro­mo­so­mique dans les cellules animales et végé­tales (euca­ryotes). Dans de rares cas, il peut y avoir une recom­bi­nai­son entre les « brins » du virus de la grippe, comme cela se produit dans les cellules eucaryotes.

Il est évident, pour quiconque prête atten­tion et ouvre les yeux, qu’il existe actuel­le­ment une campagne active, soute­nue et conti­nue visant à instru­men­ta­li­ser la peur de la « grippe aviaire », égale­ment connue sous le nom de virus grip­pal H5N1.

L’une des ques­tions impor­tantes liées à cette campagne est de savoir quels sont les objec­tifs cachés de cette propa­gande des pays occi­den­taux et de l’OMS. Comme c’est souvent le cas, il convient d’en­vi­sa­ger plusieurs hypo­thèses de travail, et il est évident que de nombreux objec­tifs diffé­rents peuvent être soute­nus en même temps. Ceux qui aspirent à délé­gi­ti­mer la discus­sion sur ces ques­tions, en d’autres termes ceux qui aspirent à fermer la fenêtre d’Overton du discours auto­risé, les quali­fie­ront de « théo­ries du complot ».

Cependant, après quatre années de mensonges gouver­ne­men­taux et de mensonges de l’OMS/ONU/FEM sur la crise du COVID (et les trai­te­ments et prophy­laxies qui ont été promus), l’ac­cu­sa­tion de « théo­rie du complot » a fait long feu. Ce terme, qui a été acti­ve­ment instru­men­ta­lisé et déployé par l’Intelligence Community des États-Unis (IC) pour mani­pu­ler la fenêtre d’Overton depuis au moins l’as­sas­si­nat du président John F. Kennedy, a perdu beau­coup de son pouvoir en raison d’une suru­ti­li­sa­tion chro­nique. Il sert surtout, aujourd’­hui, à iden­ti­fier les sujets de discus­sion inter­dits. Il en va souvent de même pour les « initia­tives » de l’IC. Si souvent que les consé­quences invo­lon­taires ou impré­vues des actions maladroites de l’IC ont un terme spécial : Blowback (retour de flamme).

Quelles sont donc les « hypo­thèses alter­na­tives » qui peuvent être mises en avant par la promo­tion et le déploie­ment de la propa­gande du chan­tage à la peur du H5N1 ?

  • Tout d’abord, le vote sur l’ini­tia­tive de l’Organisation mondiale de la santé (et de l’ad­mi­nis­tra­tion Biden), visant à dési­gner et à habi­li­ter l’OMS à deve­nir le gestion­naire mondial dési­gné et auto­risé des futures « crises » de santé publique, aura lieu le mois prochain. Dans le cadre de cette initia­tive, les diri­geants de l’OMS (et en parti­cu­lier le direc­teur géné­ral) auront le pouvoir de dési­gner unila­té­ra­le­ment une crise de santé publique pour à peu près tout ce qu’ils souhaitent — et, ce qui n’est pas une coïn­ci­dence, confé­re­ront à l’OMS une expan­sion budgé­taire massive. Cette initia­tive est commu­né­ment connue sous le nom de Traité mondial de l’OMS sur les pandé­mies (ou « accord », afin d’évi­ter le contrôle des trai­tés par le Sénat améri­cain). Il s’agit de l’un des deux volets de la tenta­tive actuelle d’étendre le pouvoir de cette orga­ni­sa­tion mondia­liste, l’autre étant la modi­fi­ca­tion du « règle­ment sani­taire inter­na­tio­nal », égale­ment propo­sée à l’ori­gine par le minis­tère de la santé de M. Biden. Tout cela est enve­loppé dans un langage de justi­fi­ca­tion et d’au­to­ri­sa­tion impli­quant l’ini­tia­tive “One Health” qui aspire à relier la santé (et les « droits » en matière de santé) de toutes les espèces sur la Terre. Nous avons déjà vu l’ins­tru­men­ta­li­sa­tion du chan­tage à la peur en matière de santé publique pour faire avan­cer cet agenda dans le contexte de la « variole du singe », ainsi que de la « mala­die X ». Le virus H5N1 consti­tue une cible presque parfaite pour faire avan­cer la logique de l’agenda « une seule santé », car il s’agit prin­ci­pa­le­ment d’une infec­tion des oiseaux, mais il a été démon­tré qu’il n’in­fec­tait que rare­ment le bétail et aussi rare­ment l’homme. De nombreux virus peuvent être géné­ti­que­ment retra­cés jusqu’à des ancêtres végé­taux et/ou bacté­riens, souvent suivis d’an­cêtres insectes, et les virus peuvent donc être utili­sés pour démon­trer qu’une plani­fi­ca­tion adéquate des pandé­mies et une atté­nua­tion des risques devraient remon­ter jusqu’aux plantes.
  • Intérêts des agences commer­ciales et gouver­ne­men­tales. Il existe actuel­le­ment un vaccin H5N1 auto­risé par la FDA (fabri­ca­tion sur cellules, au cas où l’ap­pro­vi­sion­ne­ment en œufs serait compro­mis par la grippe aviaire). Il est fabri­qué dans une instal­la­tion construite par Novartis et finan­cée par l’ASPR/BARDA (Assistant Secretary for Preparedness and Response, Biomedical Advanced Research and Development Authority). Cette instal­la­tion, qui a coûté plus d’un milliard de dollars, est située à Holly Springs, en Caroline du Nord. Après l’ex­pi­ra­tion du contrat de vaccin anti­grip­pal à base de cellules conclu par la BARDA avec Novartis, l’ins­tal­la­tion et les produits qui y sont fabri­qués ont été vendus à perte par Novartis à la société austra­lienne Sequirus, car Novartis a constaté qu’il n’y avait aucun profit à en tirer et a décidé de se reti­rer du secteur des vaccins contre les mala­dies infec­tieuses. Sequirus a main­te­nant un « contrat de stock » pour le vaccin H5N1 AUDENZ. Cela signi­fie qu’elle est payée par son unique client, HHS/ASPR/BARDA, pour produire le produit qui sera placé dans un « stock » du gouver­ne­ment améri­cain en vue d’une utili­sa­tion future poten­tielle. Et bien sûr, le produit a une durée de conser­va­tion, ce qui signi­fie que l’an­cien vaccin doit être jeté et qu’un nouveau vaccin doit être produit (plus de profit ! une grande vache à lait !) toutes les quelques années. Il est évident que Sequirus a un inté­rêt finan­cier dans toutes les acti­vi­tés qui abou­tissent à la possi­bi­lité de déployer AUDENZ dans le cadre d’une campagne de vacci­na­tion géné­ra­li­sée (poten­tiel­le­ment obli­ga­toire). Il en va de même pour la bureau­cra­tie de parrai­nage connue sous le nom de HHS/ASPR/BARDA.
  • Universitaires, méde­cins, pres­ta­taires de soins médi­caux, entre­prises phar­ma­ceu­tiques et ONG spécia­li­sées dans les mala­dies infec­tieuses. Tout comme la crise du coro­na­vi­rus SARS-CoV‑2 a été extrê­me­ment lucra­tive pour un large éven­tail d’uni­ver­si­taires, de méde­cins, de socié­tés phar­ma­ceu­tiques et d’or­ga­ni­sa­tions non gouver­ne­men­tales de niveau infé­rieur (ainsi que pour le nouveau complexe indus­triel de la censure), toutes ces parties prenantes aux initia­tives liées à la biodé­fense béné­fi­cie­raient gran­de­ment de la pour­suite de la promo­tion de la peur du public à l’égard de la « grippe aviaire ».
  • Manipulation élec­to­rale. Il est indé­niable qu’a­vec la dernière élec­tion prési­den­tielle améri­caine et la crise du COVID, les épidé­mies de mala­dies infec­tieuses virales ont été instru­men­ta­li­sées pour justi­fier le déploie­ment à grande échelle des bulle­tins de vote par corres­pon­dance, avec toutes les mani­pu­la­tions que permet cette approche des élections.

Examinons briè­ve­ment et véri­fions certains des argu­ments de propa­gande couram­ment utilisés.

  • Le virus H5N1 est haute­ment létal pour l’homme. Très trom­peur. Le taux de léta­lité du H5N1, égale­ment appelé taux de morta­lité humaine due au H5N1, est le rapport entre le nombre de décès humains confir­més résul­tant de cas confir­més de trans­mis­sion et d’in­fec­tion par le H5N1 et le nombre de ces cas confir­més. Les statis­tiques actuel­le­ment instru­men­ta­li­sées et souvent répé­tées sur le CFR [taux de léta­lité] du H5N1 reflètent une forme de biais d’échan­tillon­nage, dans la mesure où seules les personnes présen­tant des symp­tômes inha­bi­tuel­le­ment sévères du virus des voies respi­ra­toires supé­rieures se présentent géné­ra­le­ment au person­nel médi­cal ou dans les hôpi­taux pour un diag­nos­tic et un trai­te­ment. Ces personnes ont géné­ra­le­ment été expo­sées au virus à un degré anor­ma­le­ment élevé (ce qui a eu pour effet de neutra­li­ser les réac­tions immu­ni­taires natu­relles) ou souffrent d’une mala­die préexis­tante qui les rend plus vulné­rables à la mala­die asso­ciée au virus. Une situa­tion simi­laire s’est présen­tée au début (2020) de l’éva­lua­tion du taux de léta­lité pour le SARS-CoV‑2, qui a été modé­lisé (sur la base de ce type d’er­reur d’échan­tillon­nage) comme étant létal à plus de 30 %. Nous savons aujourd’­hui que le véri­table taux de léta­lité du SARS-CoV‑2 pour tous les arri­vants est de l’ordre de 0.02 à 0.001 %.
  • Selon diverses sources, dont l’OMS, la FDA et l’ECDC, le taux de léta­lité global du H5N1 serait de l’ordre de 50 à 60 %. Toutefois, ce taux peut varier en fonc­tion du pays, de l’âge et d’autres facteurs. Par exemple, une étude a révélé que le taux de léta­lité le plus élevé (76 %) était observé chez les personnes âgées de 10 à 19 ans, tandis que le taux de léta­lité le plus bas (40 %) était observé chez les personnes âgées de plus de 50 ans.
  • Il convient égale­ment de noter que la sous-déclaration est un sujet de préoc­cu­pa­tion, en parti­cu­lier en Chine, ce qui peut affec­ter la préci­sion du taux de léta­lité. En outre, l’OMS a signalé que l’es­ti­ma­tion offi­cielle du taux de morta­lité du virus H5N1 a été décrite par certains comme une sures­ti­ma­tion, peu en rapport avec le taux qui serait rencon­tré dans des condi­tions de pandémie.
  • Voici quelques exemples spéci­fiques de taux de léta­lité mention­nés dans les résul­tats de la recherche : 
    • Au 27 août 2015, 844 cas humains de H5N1 avaient été signa­lés dans le monde, dont 449 décès, ce qui donne un taux de léta­lité d’en­vi­ron 53 %.
    • Selon l’OMS, le taux de léta­lité (CFR) du H5N1 est d’envi­ron 60 %.
    • Une étude a révélé que le CFR du H5N1 était de 32 % au 11 août 2013.
    • Une autre étude a fait état d’un CFR de 83 % en Indonésie et de 36 % en Égypte.
    • Malgré des milliards de cas présu­més chez les oiseaux et certaines vaches, moins de 900 cas de H5N1 ont été recen­sés, moins de 900 cas de H5N1 ont jamais été enre­gis­trés chez l’homme !
  • Le H5N1 est un nouveau virus. C’est faux. Bien que le clade H5N1 actuel­le­ment en circu­la­tion (l’un des quatre clades H5N1 domi­nants) ait quelque peu dérivé géné­ti­que­ment par rapport aux versions anté­rieures, et qu’il soit asso­cié à une épidé­mie chez les volailles (poulets) surve­nue en 2022, qui a entraîné la mort directe ou l’abat­tage d’un grand nombre de poulets desti­nés à l’ali­men­ta­tion, le H5N1 circule depuis des dizaines, voire des centaines d’an­nées. Il infecte géné­ra­le­ment (et conti­nuera d’in­fec­ter) les oiseaux aqua­tiques migra­teurs, notam­ment les oies et les canards. Ces oiseaux migra­teurs produisent de grandes quan­ti­tés de virus H5N1 dans leurs selles, et les virus de la grippe sont très stables dans l’eau. Par consé­quent, prati­que­ment tous les animaux sauvages (et le bétail) qui s’abreuvent à des sources d’eau ouvertes fréquen­tées par les oiseaux aqua­tiques migra­teurs seront expo­sés à des quan­ti­tés signi­fi­ca­tives de H5N1. Cela peut donner lieu à des signaux PCR posi­tifs pour l’ARN H5N1 qui n’ont rien à voir avec le fait que l’ani­mal soit ou non infecté de manière produc­tive, qu’il soit malade ou qu’il excrète un virus nouvel­le­ment répliqué.
  • Le H5N1 est une menace pour les trou­peaux de bovins, et les bovins infec­tés (et le lait) sont une menace pour la santé humaine. C’est faux. Un petit nombre de bovins infec­tés et présen­tant des symp­tômes ont été détec­tés, mais l’USDA [dépar­te­ment de l’agri­cul­ture aux USA] n’a commencé que récem­ment à tester le H5N1 chez les bovins. On ne sait donc pas si cette situa­tion dure depuis des décen­nies ou si les bovins sont une espèce hôte nouvel­le­ment acquise pour le H5N1. En géné­ral, les bovins peuvent déve­lop­per une infec­tion par le virus de la grippe avec des symp­tômes, mais les bovins en bonne santé éliminent géné­ra­le­ment rapi­de­ment l’in­fec­tion (comme les humains en bonne santé), en géné­ral en moins d’une semaine. La lacto­fer­rine conte­nue dans le lait de vache, ainsi que la pasteu­ri­sa­tion, les enzymes présentes dans la salive et l’acide chlor­hy­drique dans l’es­to­mac, empêchent l’in­fec­tion chez le consom­ma­teur, dans le cas où le bétail laitier serait infecté par le H5N1. À ce stade, nous devrions tous être sensibles au problème du surdiag­nos­tic des mala­dies virales par l’uti­li­sa­tion inap­pro­priée de tests PCR.
  • Le virus H5N1 a été modi­fié à l’aide d’une métho­do­lo­gie de gain de fonc­tion afin d’in­fec­ter et de trans­mettre plus faci­le­ment le virus entre les mammi­fères, y compris poten­tiel­le­ment l’homme. C’est vrai. On oublie souvent que c’est la publi­ca­tion des résul­tats de la recherche sur le gain de fonc­tion par deux labo­ra­toires distincts qui a déclen­ché le mora­toire tempo­raire initial sur la recherche sur le gain de fonc­tion finan­cée par le gouver­ne­ment fédé­ral améri­cain. Deux labo­ra­toires, le labo­ra­toire Kawaoka de l’uni­ver­sité du Wisconsin aux États-Unis et le labo­ra­toire Fouchier du centre médi­cal Erasmus aux Pays-Bas, ont décidé de tester expé­ri­men­ta­le­ment si le virus H5N1 pouvait évoluer pour se trans­mettre de manière produc­tive de mammi­fère à mammi­fère, et poten­tiel­le­ment d’homme à homme, en utili­sant le modèle de trans­mis­sion bien établi du furet. Les deux labo­ra­toires, utili­sant des approches diffé­rentes, ont pu isoler des virus suscep­tibles de se propa­ger via des aéro­sols d’un furet à l’autre. La publi­ca­tion paral­lèle de leurs résul­tats en 2012, y compris les détails des muta­tions néces­saires pour permettre cette carac­té­ris­tique, a suscité l’in­di­gna­tion et un débat sur la sagesse de la recherche sur le gain de fonc­tion, ce qui a fina­le­ment conduit à un mora­toire sous l’ad­mi­nis­tra­tion Obama, qui a été annulé par la suite. À ce stade, c’est presque un jeu d’en­fant pour les mauvais acteurs de créer un H5N1 qui peut être faci­le­ment trans­mis par aéro­sol entre les mammi­fères. Je vous laisse imagi­ner et spécu­ler sur les nombreuses façons dont un tel virus pour­rait être déployé pour faire avan­cer toute une série d’ob­jec­tifs néfastes.
  1. Herfst S, Schrauwen EJ, Linster M, Chutinimitkul S, de Wit E, Munster VJ, Sorrell EM, Bestebroer TM, Burke DF, Smith DJ, Rimmelzwaan GF, Osterhaus AD, Fouchier RA. 2012. Airborne trans­mis­sion of influenza A/H5N1 virus between ferrets (Transmission aérienne du virus de la grippe A/H5N1 entre furets). Science 336:1534–1541. doi : 10.1126/science.1213362. [Article gratuit PMC]
  2. Imai M, Watanabe T, Hatta M, Das SC, Ozawa M, Shinya K, Zhong G, Hanson A, Katsura H, Watanabe S, Li C, Kawakami E, Yamada S, Kiso M, Suzuki Y, Maher EA, Neumann G, Kawaoka Y. 2012. L’adaptation expé­ri­men­tale d’un HA H5 de la grippe confère une trans­mis­sion par gout­te­lettes respi­ra­toires à un virus H5 HA/H1N1 réas­sorti chez les furets. Nature 486:420–428. doi : 10.1038/nature10831. [Article gratuit PMC].

Dans un prochain article de Substack, avec l’aide de mon amie et collègue le Dr Lynn Fynn MD (pseu­do­nyme) pour la recherche et l’in­ter­pré­ta­tion, je plon­ge­rai plus profon­dé­ment dans l’his­toire de la recherche sur le gain de fonc­tion réali­sée sur le virus de la grippe A. D’ici là, j’es­père que cet essai contri­buera à réduire l’an­xiété que vous pour­riez ressen­tir en raison de la peur instru­men­ta­li­sée et promue du H5N1 qui est actuel­le­ment ampli­fiée par les gouver­ne­ments, l’OMS et une grande variété de médias dont l’éthique est mise à mal. ⚪️


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➡ Le soutien impli­cite que j’apporte aux points de vue d’éminents scien­ti­fiques nord-américains ne s’étend pas à leurs opinions poli­tiques, philo­so­phiques ou religieuses.

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🔵 Notes pour la version papier :
- Les iden­ti­fiants de liens permettent d’atteindre faci­le­ment les pages web auxquelles ils font réfé­rence.
- Pour visi­ter « 0bim », entrer dans un navi­ga­teur l’adresse « https://​leti​.lt/0bim ».
- On peut aussi consul­ter le serveur de liens https://leti.lt/liens et la liste des pages cibles https://leti.lt/liste.

  • N1 · l2cs · Malone, RW (18 May 2024). H5N1 : Truth Over Fearporn. Weaponizing disease fear to advance public policy agen­das is psycho­lo­gi­cal bioter­ro­rism. Substack site “Who is Robert Malone”.

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Article créé le 19/05/2024 - modifié le 19/05/2024 à 12h46

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