Traduit de l’anglais
Source : 285 Papers 70s Cooling (NoTricksZone, 2020N1)
Sommaire
⚪️ À partir de 2003, l’ingénieur informaticien William Connolley a discrètement supprimé de Wikipédia, la source d’information la plus influente et la plus consultée au monde, les références très gênantes à la peur du refroidissement planétaire des années 1970.
Il fallait le faire. Trop de sceptiques soulignaient (à juste titre) que le « consensus » scientifique des années 1960 et 1970 était que la Terre se refroidissait depuis des décennies, et que les théories émergentes concernant le potentiel d’un réchauffement climatique induit par le CO2 étaient encore discutables et incertaines.
Connolley, cofondateur (avec Michael Mann et Gavin Schmidt) du blog realclimate.org, a non seulement réussi à supprimer (ou à réécrire) l’histoire de la crainte du refroidissement planétaire des années 1970 dans les archives de Wikipédia, mais il a également effacé (ou réécrit) les références à la période chaude médiévale et au petit âge glaciaire. Ceci, afin de donner l’impression que le paléoclimat a la forme du graphique en crosse de hockey de Mann, avec une montée en température sans précédente et dangereuse aux 20e et 21e siècles.
Un rapport d’enquête publié en 2009 par le Telegraph britannique a décrit l’étendue des pouvoirs dictatoriaux que Connolley possédait sur Wikipédia, lui permettant de supprimer les informations scientifiques qui ne correspondaient pas à son point de vue.
Au total, Connolley a créé ou réécrit 5428 articles uniques sur Wikipédia. Son contrôle sur Wikipédia était encore plus grand, cependant, grâce au rôle qu’il a obtenu de Wikipédia en tant qu’administrateur du site web, ce qui lui permettait d’agir en quasi-impunité. Lorsque Connolley n’aimait pas le sujet d’un article, il le supprimait — plus de 500 articles de descriptions diverses ont disparu de son fait. Lorsqu’il désapprouvait les arguments avancés par d’autres, il les faisait souvent interdire — plus de 2000 contributeurs de Wikipédia ayant eu maille à partir avec lui se sont vus interdire toute nouvelle contribution. En revanche, les acolytes dont les écrits étaient conformes aux vues de Connolley sur le réchauffement climatique étaient récompensés avec la bénédiction de Wikipédia. C’est ainsi que Connolley a fait de Wikipédia l’aile missionnaire du mouvement pour le réchauffement climatique.
Après avoir éviscéré de Wikipédia les références à la peur du refroidissement planétaire des années 1970, et à la période de réchauffement médiéval, plus chaude qu’aujourd’hui, et après avoir personnellement réécrit les commentaires de Wikipédia sur l’effet de serre pour attribuer un rôle central et dominant au CO2, Connolley s’est associé à deux autres auteurs pour publier en 2008 un manifeste « consensuel » qui prétendait dénoncer la peur du refroidissement planétaire des années 1970 comme un mythe, quelque chose qui n’a jamais vraiment eu lieu.
Peterson, Connolley et Fleck (2008N2, ci-après PCF08) ont publié “The Myth of the 1970s Global Cooling Scientific Consensus” dans le Bulletin of the American Meteorological Society, dans l’espoir de dissiper une fois pour toutes l’idée que certains scientifiques des années 1960 et 1970 étaient d’accord sur le fait que la Terre se refroidissait (et pourrait continuer à le faire), ou que le CO2 ne jouait pas un rôle prépondérant dans le changement climatique.
⇪ La fabrication d’un « consensus » obtenu par l’exclusion
Le thème principal du PCF08 peut être résumé en quatre phrases extraites du document et citées succinctement :
[Le] mythe suivant s’est répandu [parmi les sceptiques] : dans les années 1970, les climatologues s’accordaient sur l’imminence d’un refroidissement global ou d’une véritable ère glaciaire. Une analyse de la littérature scientifique sur le climat entre 1965 et 1979 montre que ce mythe est faux. … Au cours de la période allant de 1965 à 1979, notre étude bibliographique a permis de trouver 7 articles sur le refroidissement, 20 sur la neutralité et 44 sur le réchauffement. … Dans les années 1970, il n’y avait pas de consensus scientifique sur le fait que la Terre se dirigeait vers une ère glaciaire imminente. En effet, la possibilité d’un réchauffement anthropique dominait déjà, à cette. époque, la littérature évaluée par les pairs.
William Connolley et ses collègues ont affirmé que le « consensus » scientifique concernant le refroidissement de la planète et l’influence du CO2 sur le climat, au cours des années 1970, pouvait être déterminé en comptant les publications scientifiques entrant dans des catégories arbitrairement définies. Ce qui leur a permis d’exclure intentionnellement des centaines d’articles susceptibles de compromettre l’objectif, prétendument destructeur de mythe, de leur article.
Les auteurs du PCF08 ont décidé que pour « quantifier le consensus » (en comptant les publications), un article scientifique ne pouvait être classé comme « refroidissant » que s’il prévoyait que les températures futures allaient (continuer à) baisser, ou qu’une « véritable ère glaciaire était imminente ». Les articles publiés au cours de la période 1965–1979, choisie arbitrairement, qui affirmaient que le climat se refroidissait déjà depuis des décennies, que ce refroidissement n’était pas une évolution positive et/ou que les effets du CO2 sur le climat étaient discutables ou remplacés par d’autres mécanismes de changement climatique plus influents … n’étaient pas considérés comme méritant d’être classés comme portant sur le « refroidissement », ni comme des articles en désaccord avec le prétendu « consensus », qui affirmait que le refroidissement mondial actuel (années 1960–1970) serait un jour remplacé par un réchauffement climatique induit par le CO2.
Bien entendu, la crainte d’un refroidissement global dans les années 1970 n’était pas étroitement ou exclusivement axée sur l’évolution future des températures ou sur l’imminence d’une ère glaciaire. Elle portait principalement sur le refroidissement en cours depuis des décennies, sur les effets négatifs de ce refroidissement (sur les phénomènes météorologiques extrêmes, sur la production alimentaire, etc.) et sur les incertitudes liées aux causes des changements climatiques.
En excluant tendancieusement les publications des années 1960 et 1970 qui documentaient le refroidissement global en cours et préoccupant, ainsi qu’en excluant délibérément les articles qui suggéraient que la sensibilité du climat au forçage par le CO2 était faible, ou discutable par rapport à d’autres mécanismes, les auteurs ont pu prétendre effrontément qu’il n’y avait que 7 articles publiés dans la littérature scientifique, entre 1965 et 1979, qui étaient en désaccord avec l’opinion « consensuelle » selon laquelle le réchauffement global se produirait à un moment donné dans l’avenir (en raison des augmentations de CO2). Selon le PCF08, 44 articles ont été publiés entre 1965 et 1979 dans la catégorie « le réchauffement est imminent en raison du CO2 », ce qui leur permettait d’affirmer que les projections de réchauffement climatique anthropique dangereux « dominaient » déjà la littérature scientifique à cette époque.
⇪ Un « consensus » scientifique de 83 % sur le refroidissement global et la faible influence du CO2 dans les années 1960 et 1970
Comme nous le montrerons ici, l’affirmation selon laquelle seules 7 publications de cette époque étaient en désaccord avec le « consensus » présupposé sur le réchauffement dû au CO2 est absurde. En effet, si l’on inclut les articles des années 1960 et 1970 qui indiquaient que le globe s’était refroidi (de ‑0.3 °C entre les années 1940 et 1970), que ce refroidissement était préoccupant (entraînant des conditions météorologiques extrêmes, des sécheresses, une baisse des rendements agricoles, etc.) et/ou que l’influence du CO2 sur le climat était discutable, voire négligeable, une estimation prudente du nombre de publications scientifiques qui n’étaient pas d’accord avec le prétendu « consensus » sur le réchauffement du CO2 était de 220 articles pour la période 1965–1979, et non pas de 7 articles. Si l’on inclut les articles publiés entre 1960 et 1989, le nombre d’articles « non consensuels » ou « refroidissants » s’élève à 285.
Ici encore, ces estimations doivent être considérées comme prudentes. Il existe vraisemblablement plusieurs dizaines d’autres articles scientifiques, datant de l’époque des craintes de refroidissement des années 1960 et 1970, qui entreraient probablement dans la catégorie des articles sur le « refroidissement », mais qui n’ont pas encore été mis en ligne pour être consultés dans leur intégralité.
Mais admettons que l’affirmation du PCF08 est vraie, et qu’il n’y a eu que 44 articles publiés entre 1965 et 1979 qui soutenaient la position selon laquelle le climat de la Terre est principalement façonné par les concentrations de CO2, et que la Terre commencerait donc un jour à se réchauffer, comme les modèles l’avaient suggéré. Il est intéressant de noter que, si nous devions employer la méthodologie désespérément erronée qui consiste à déterminer le degré relatif de « consensus » scientifique en comptant le nombre d’articles qui sont d’accord avec une position ou une autre — comme l’ont fait le blogueur John Cook et ses collègues dans leur article de 2013 intitulé “Quantifying the Consensus…” qui a donné un résultat prédéterminé de 97 % par le biais d’une manipulation catégorielle —, les 220 articles sur le « refroidissement » publiés entre 1965 et 1979 pourraient représenter un consensus global sur le refroidissement de 83.3 % pour l’époque (ce qui n’est pas le cas de tous les articles publiés entre 1965 et 1979). 3 % pour l’époque (220/264 articles), contre seulement 16.7 % pour le réchauffement climatique anthropique (44/264 articles).
⇪ La crainte du refroidissement planétaire dans les années 1970 n’était pas mythologique
L’examen de la littérature scientifique disponible entre les années 1960 et 1980 montre clairement que l’on s’inquiétait beaucoup du refroidissement planétaire en cours, qui avait atteint ‑0.5 °C dans l’hémisphère nord et ‑0.3 °C au niveau mondial entre les années 1940 et les années 1970.
Bien entendu, ce refroidissement gênant de ‑0.3°C à l’échelle mondiale entre les années 1940 et 1970 a été presque entièrement supprimé des enregistrements instrumentaux par la NASA (GISS) et le MetOffice (HadCRUT). Après tout, les observations (de refroidissement) étaient en contradiction avec la modélisation du climat. Les responsables des ensembles de données sur les températures de surface (tels que Phil Jones du MetOffice ou Gavin Schmidt de la NASA) ont récemment ramené le refroidissement de ‑0.3 °C à quelques centièmes de degré. Le GISS de la NASA, par exemple, a réduit (par des « ajustements ») le refroidissement global à environ ‑0.01 °C entre les années 1940 et 1970, comme le montre le graphique ci-dessous. Il est probable qu’au cours des prochaines années d’ajustements des données passées, la période de refroidissement global du milieu du 20e siècle disparaîtra complètement et se transformera en une période de réchauffement.
Pour ceux qui ont réellement vécu la peur du refroidissement non mythologique des années 1960 et 1970 (qui a, depuis, disparu des graphiques), les conséquences du refroidissement de l’hémisphère nord de ‑0.5° (en particulier) ont été fréquemment discutées dans les publications scientifiques. Des stratégies de géo-ingénierie ont été proposées par des scientifiques pour faire fondre la mer de glace arctique. Les sécheresses, les inondations et les anomalies/variabilités météorologiques extrêmes ont été imputées au refroidissement planétaire en cours. Au cours de cette période, les glaciers ont progressé, et même gonflé, à un rythme accéléré. La croissance de la banquise et le refroidissement sévère de l’Arctique ont rendu les océans beaucoup moins navigables. La croissance des cultures et la production alimentaire ont ralenti, à mesure que la Terre se refroidissait, ce qui a fortement préoccupé les gouvernements mondiaux. Les hivers rigoureux des années 1960 et 1970 ont conduit de nombreux climatologues à penser que la Terre revenait à un climat semblable à celui du petit âge glaciaire des années 1800. Les observations de mammifères migrant vers des climats plus chauds au cours des années 1960 et 1970, en raison des températures plus froides, ont été rapportées dans des articles scientifiques.
Les synonymes des conditions de refroidissement climatique des années 1960 et 1970 couramment utilisés dans la littérature sont des mots tels que détérioration, récession, préjudiciable et grave. En revanche, les périodes de réchauffement, telles que la période médiévale, plus chaude, ou le réchauffement survenu au cours de la première moitié du 20e siècle, ont été qualifiées de positives ou d’optimales (la période de réchauffement médiévale a été qualifiée de « petit optimum »).
Selon Stewart et Glantz (1985N3), au début des années 1970, l’opinion dominante parmi les scientifiques était que la Terre se dirigeait vers une nouvelle période glaciaire. Ce n’est qu’à la fin des années 1970 que les scientifiques ont changé d’avis, et que le « point de vue dominant » a commencé à évoluer vers un réchauffement. Ceci est en contradiction directe avec les affirmations du PCF08, qui prétend que le réchauffement était l’opinion dominante parmi les scientifiques dans les années 1960 et au début des années 1970 également. En outre, en 1985, il était encore admis que « les causes du changement climatique mondial restent controversées ».
Selon les scientifiques qui ont fait rapport à l’Agence centrale de renseignement des États-Unis (1974), 22 des 27 méthodes de prévision annonçaient une tendance au refroidissement pour les 25 prochaines années, et les « experts en météorologie » pensaient que le climat des années 1800 était sur le point de revenir, avec le retour concomitant des échecs de la mousson, des saisons de croissance plus courtes et des « conditions météorologiques violentes ».
⇪ L’accent sélectif mis sur des « faits » scientifiques particuliers pour faire avancer un agenda
Il est assez ironique que la citation ci-dessous, qui met en doute les motivations des « sceptiques » par Connolley et ses coauteurs (PCF08), apparaisse dans un article qui insiste sur le fait que les préoccupations des années 1970 concernant le refroidissement planétaire ne se sont jamais réellement produites, d’un point de vue scientifique, et leur « preuve » que cela ne s’est jamais réellement produit est qu’ils n’ont pu localiser que 7 articles scientifiques (par biais de sélection) qui soutenaient ce point de vue « contraire » :
Le PCF08N2 :
La citation sélective de la littérature passée est un exemple de ce que le politologue Daniel Sarewitz appelle la « scientisation » du débat politique : l’accent sélectif mis sur des « faits » scientifiques particuliers pour promouvoir un ensemble particulier de valeurs politiques. Dans le cas présent, le mythe est principalement utilisé pour tenter d’ébranler la croyance et le soutien du public au consensus scientifique contemporain sur le changement climatique anthropique, en faisant appel à un « consensus » passé sur un sujet étroitement lié qui aurait été erroné.
William Connolley a peut-être réussi à effacer des pages de Wikipédia la période de réchauffement médiéval et les préoccupations liées au refroidissement des années 1970. Il a peut-être réussi à rédiger plus de 5400 articles originaux sur Wikipédia pour tenter de persuader le public que l’homme et le CO2 jouent un rôle prépondérant dans les changements climatiques. Mais Internet a une mémoire longue et étendue, et ne pardonne pas aux opportunistes et aux activistes qui tentent de duper le public en concoctant de faux récits et en recourant à la même pratique de « scientisation » qu’ils prétendent hypocritement tourner en dérision.
⇪ 285 publications scientifiques confirment un « consensus » sur le refroidissement planétaire et la faible influence du CO2
Ici encore, au moins 285 publications scientifiques n’étaient pas d’accord avec le prétendu « consensus » sur le réchauffement du CO2 entre les années 1960 et 1980. La liste est divisée en plusieurs sous-sections :
- Refroidissement depuis 1940, prévisions concernant la poursuite du refroidissement/de l’ère glaciaire (156 articles)
- Influence humaine douteuse sur le climat, faible sensibilité du climat au CO2 (44 articles)
- L’augmentation du CO2 entraîne un refroidissement (7 articles)
- Incertitudes, manque de compréhension du climat, problèmes de modélisation climatique (30 articles)
- Diverses influences douteuses de l’homme et du CO2 sur le climat (12 articles)
- Mécanismes de changement climatique sans CO2 (26 articles)
- Un passé plus chaud malgré un taux de CO2 plus faible (10 articles)
Ce qui suit (NoTricksZone, 2020N1 et pages suivantes) est une liste de plus de 285 articles publiés dans les années 1960, 1970 et 1980, montrant qu’il existait un quasi-consensus sur l’imminence d’un refroidissement global — un point que certains scientifiques militants contestent à tort. Ils auraient dû être beaucoup plus prudents dans leur analyse de la littérature. ⚪️
➡ L’hypothèse alarmiste du réchauffement par effet de serre causé par le CO2 était toutefois déjà connue à la fin des années 1960. Elle était notamment postulée par des personnalités comme Aurelio Peccei, fondateur du Club de Rome. Voir mon article Discours sur le climat.
⇪ Compléments de lecture
- Ouvrage Impasses Climatiques (François Gervais, 2022N4)
- Le consensus scientifique sur le rôle néfaste du CO2 n’existe pas (Terre et Climat, 2023N6)
- L’effet de serre et le bilan énergétique de la Terre (Georges Geuskens, 2020N7)
- Mathématiquement, le GIEC a tout faux ! (Henri Masson, 2023N8)
- Ouvrage The Rational Climate e‑Book (Patrice Poyet, 2022N9)
- Comment on the Environmental Protection Agency’s (“EPA”) Proposed Rule (William Happer & Richard Lindzen, 2023N10)
- Europe’s Climate Suffers From Lack Of Clouds And Rain… Not From A CO2 Increase (Mueller FF, 2023N11)
- Mon article Discours sur le climat
⇪ ▷ Liens
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- On peut aussi consulter le serveur de liens https://leti.lt/liens et la liste des pages cibles https://leti.lt/liste.
- N1 · h4gw · 285 Papers 70s Cooling
- N2 · cf57 · The Myth of the 1970s Global Cooling Scientific Consensus
- N3 · lsm4 · Expert judgment and climate forecasting : A methodological critique of “climate change to the year 2000”
- N4 · o85p · Ouvrage “Impasses climatiques : les contradictions du discours alarmiste sur le climat” – François Gervais
- N6 · hmw5 · Le consensus scientifique sur le rôle néfaste du CO2 n’existe pas
- N7 · f5cw · L’effet de serre et le bilan énergétique de la Terre
- N8 · s94q · Mathématiquement, le GIEC a tout faux !
- N9 · ky5g · Book “The Rational Climate e‑Book 2nd (ed.)” – Patrice Poyet
- N10 · ybt3 · Comment on the Environmental Protection Agency’s (“EPA”) Proposed Rule – William Happer & Richard Lindzen
- N11 · p1ew · Europe’s Climate Suffers From Lack Of Clouds And Rain… Not From A CO2 Increase
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Article créé le 23/08/2023 - modifié le 13/10/2023 à 07h19