Intervention au Sénat de la République, Mexique, LXV Legislatura
le 28 février 2023
🔵 Dr Robert Malone, MD, MS
Président, International Alliance of Physicians and Medical Scientists (GlobalCOVIDSummit.org)
Chief medical and regulatory officer, The Unity Project
⚪️ Chers membres du Sénat et participants,
Mon nom est Robert Wallace Malone. Je suis un médecin formé aux États-Unis et habilité à pratiquer la médecine et la chirurgie dans le Maryland, aux États-Unis. Je suis diplômé de l’Université Davis de Californie, de l’Université de San Diego Californie, de la Northwestern University Medical School et de la Harvard Medical School. J’ai été professeur adjoint et professeur associé de pathologie et de chirurgie à l’Université Davis de Californie, à l’Université du Maryland et à Uniformed Services University of the Health Sciences.
Pour gagner du temps, j’ai joint ma biographie et mon CV pour que vous puissiez les examiner et les prendre en considération [voir Google Scholars]. J’ai passé ma carrière à travailler dans le domaine de la médecine et de la technologie des vaccins. J’ai été l’un des premiers inventeurs de la technologie de base de la vaccination par ARNm et ADN (1989), je suis titulaire de neuf brevets américains dans ce domaine, et je suis un spécialiste de la virologie moléculaire, de l’immunologie, de la recherche clinique, des questions médicales, des questions réglementaires, de la gestion de projets, de la gestion des propositions (subventions et contrats importants), des vaccins et de la biodéfense.
J’ai fait le voyage jusqu’à Mexico pour m’adresser à vous aujourd’hui, à l’aimable invitation du Dr Alejandro Diaz Villalobos, qui a prononcé son discours d’ouverture sur le thème « Pandémie et vaccins, leçons apprises », suivi des commentaires de mon cher et respecté collègue Steve Kirsch.
J’ai été profondément impliqué dans de nombreuses réponses à des épidémies antérieures, notamment le SIDA, l’alerte post anthrax/variole, la grippe pandémique, Ebola, Zika, et maintenant le SARS-CoV‑2. Cette expertise et cette expérience comprennent la rédaction, le développement, l’examen et la gestion d’essais cliniques et de stratégies de développement clinique de vaccins, de menaces biologiques et de produits biologiques. J’ai travaillé pour le monde universitaire, le gouvernement américain (DoD et HHS), Solvay Pharmaceuticals, de développeurs de vaccins financés par Bill et Melinda Gates, des organismes de recherche sous contrat réglementaires et cliniques, ainsi qu’une grande diversité de petites et grandes entreprises biopharmaceutiques.
Mes références ont été examinées et vérifiées par le ministère américain de la Défense, et j’ai obtenu une habilitation de sécurité de niveau « secret ». Je ne travaille pas actuellement pour le gouvernement américain et ne le représente en aucune façon, mes opinions et remarques ici sont personnelles.
Je suis ici pour vous faire part de mon point de vue sur les politiques de santé publique, les vaccins et le traitement précoce du SARS-CoV‑2 au cours des différentes vagues, ainsi que de mes réflexions et recommandations pour la gestion d’événements de santé publique à venir. Mes remarques porteront essentiellement sur la réponse des États-Unis au COVID, mais couvriront également certains aspects internationaux.
Pandémie de COVID, médicaments et vaccins, leçons apprises (partie II)
Avant le SARS-CoV‑2, l’enseignement et la pratique du gouvernement américain en réponse aux épidémies de maladies infectieuses étaient que les centres fédéraux de contrôle et de prévention des maladies (CDC) conseillent les autorités de santé publique des États, qui ont l’autorité et la responsabilité (fondées sur la Constitution des États-Unis) de gérer leurs propres politiques de santé publique, et de réglementer la pratique de la médecine.
Au cours des épidémies précédentes, les CDC américains ont fait office de source fiable de données de santé publique impartiales, actualisées et précises pour les médecins, les responsables de la santé publique des États et des collectivités locales et, dans certains cas, pour la Pan American Health Organization (PAHO) et l’OMS.
D’après mon expérience professionnelle, lors de toutes les épidémies précédentes et des programmes de développement de vaccins, les risques et les bénéfices ont toujours été évalués et stratifiés par groupe de risque, et les recommandations de santé publique ont été adaptées pour tenir compte des différences dans les rapports risques/bénéfices — souvent ajustés sur la base du calcul actuariel de “quality-adjusted life year” [https://fr.wikipedia.org/wiki/QALY].
Cette approche n’a pas été mise en œuvre pour traiter la crise du COVID. Au cours de l’épidémie de SARS-CoV‑2/COVID-19, de nouvelles politiques et pratiques ont été mises en œuvre, qui ont contourné ou éliminé des normes pharmaceutiques, réglementaires et de développement clinique bien établies, notamment les directives de la FDA, de l’EMA et de l’ICH (International Council for Harmonisation). En outre, il y a eu un manquement intentionnel et systématique au respect des normes bioéthiques établies, notamment le Code de Nuremberg de 1947, la Convention de Genève, la Déclaration d’Helsinki de 1964, le rapport Belmont aux États-Unis et la “Common Rule” des États-Unis.
Le non-respect délibéré de ces normes bioéthiques fondamentales et mondialement acceptées a été justifié par la menace extrême présumée que représentait pour la santé mondiale un coronavirus créé en laboratoire qui a apparemment été transmis à la population générale de Wuhan, en Chine, en 2019.
Ce virus, nommé par la suite SARS-CoV‑2, a ensuite rapidement fait le tour du monde et a été associé à des niveaux modérés de maladie et de décès, avec un risque nettement inférieur au risque historique de l’épidémie de « grippe espagnole » H1N1 de 1918. Les meilleures preuves actuelles, y compris le consensus du FBI et du département de l’énergie des États-Unis, indiquent que le SARS-CoV‑2 est en fait un agent pathogène fabriqué en laboratoire. La principale hypothèse actuelle concernant l’entrée de cet agent pathogène dans la population humaine est que le virus du SARS-CoV‑2 a été libéré dans la population civile de Wuhan, en Chine, à la suite d’un accident non spécifié de confinement de laboratoire, mais d’autres théories crédibles sont encore à l’étude.
Les informations à l’appui de cette affirmation, obtenues auprès de sources du gouvernement américain, indiquent que l’ingénierie biologique de cet agent pathogène a été réalisée en partie en République populaire de Chine, à l’Institut de virologie de Wuhan de l’Académie chinoise des sciences (WIV), qui a reçu un financement au moins partiel pour ce travail de développement des National Institutes of Health des États-Unis et de la Threat Mitigation Branch de la Defense Threat Reduction Agency, DoD (DTRA). Ces travaux ont nécessité une collaboration scientifique et technique avec Eco Health Alliance, une société de recherche et développement basée aux États-Unis. Cette collaboration comprenait un important transfert de technologies et de réactifs de Eco Health Alliance vers le WIV.
J’ai appris l’existence du « nouveau coronavirus 2019 » lorsque j’ai reçu un appel téléphonique d’avertissement d’un médecin-agent de la CIA, spécialiste des maladies infectieuses, le 4 janvier 2020. Il m’a demandé de travailler à la constitution d’une équipe d’intervention scientifique civile pour soutenir la recherche de contre-mesures médicales financées par le gouvernement américain, comme je l’avais fait pour les épidémies précédentes. Comme d’habitude, j’ai préparé une évaluation de la menace basée sur les informations disponibles en janvier 2020, qui étaient fortement biaisées par la propagande en provenance de Chine indiquant que ce nouveau virus était hautement létal. Rétrospectivement, cette propagande a exagéré la menace réelle et semble avoir été conçue pour susciter la peur et des réactions excessives de la part des nations non chinoises. J’ai estimé que la mise au point de nouveaux médicaments et vaccins sûrs et efficaces contre ce coronavirus (appelé depuis SARS-CoV‑2) prendrait beaucoup de temps, et que la recherche et le développement pharmaceutiques et biologiques initiaux devraient se concentrer sur le repositionnement de médicaments existants pour le traitement précoce de la maladie causée par ce nouveau coronavirus. J’ai réuni un groupe d’experts qui a commencé à travailler, sur une base volontaire, pour identifier des médicaments repositionnés pour le traitement de la maladie, mais qui a finalement été financé par le ministère américain de la Défense.
Parallèlement à nos activités, le NIH (et en particulier le NIAID) a développé et propagé des protocoles de traitement dans tous les États-Unis, en s’appuyant principalement sur la ventilation mécanique en milieu hospitalier pour assister les personnes dont l’oxygénation sanguine est insuffisante, en combinaison avec le médicament toxique Remdesivir administré par voie intraveineuse. Ces protocoles ont été élaborés de manière non transparente, sans consulations, sans commentaires significatifs du public et sans l’apport de médecins praticiens indépendants, apparemment sous la forte influence et la surveillance d’un petit nombre de responsables gouvernementaux (principalement le Dr Anthony Fauci et son ancienne stagiaire, le Dr Deborah Birx).
Le développement de produits vaccinaux utilisant des plateformes technologiques de thérapie génique (adénovirus recombinant, pseudo-ARN non viral) a été spécifiquement et exclusivement accéléré par le gouvernement américain, et les pratiques historiques de développement clinique et non clinique et de réglementation ont été ignorées, dans une quête de rapidité sous la pression spécifique de l’exécutif dans le cadre d’un programme appelé “Operation Warp Speed”. Cette opération a été menée sous la justification que le SARS-CoV‑2 représentait une menace majeure pour la santé publique et la sécurité nationale.
Le développement de médicaments et de stratégies de traitement repositionnés (tels que l’hydroxychloroquine et l’ivermectine) a d’abord été accéléré, puis, paradoxalement, bloqué ou inhibé de manière agressive par les responsables des NIH, de la BARDA et de la FDA, apparemment en raison des exigences de la loi fédérale sur l’autorisation d’utilisation en cas d’urgence, qui stipule que l’absence d’alternatives disponibles est une condition préalable à l’octroi d’une autorisation d’utilisation en cas d’urgence pour un nouveau produit (vaccin).
Le blocage du « traitement précoce » et/ou du « repositionnement des médicaments », ainsi que la promotion de vaccins génétiques présumés (sans tests adéquats) « sûrs et efficaces » ont été soutenus par une campagne de censure et de propagande agressive et coordonnée à l’échelle mondiale, avec un financement important (environ 10 milliards de dollars US) fourni par le gouvernement américain. Parallèlement à la campagne de vaccination mondiale soutenue par l’OMS et les États-Unis, des variantes du SARS-CoV‑2 de plus en plus capables de contourner les réponses anticorps induites par le vaccin sont apparues progressivement et à plusieurs reprises dans la population mondiale, conformément à la pression évolutive de la « sélection naturelle du plus apte » exercée par les réponses anticorps induites par le vaccin.
Outre la suppression, aux Etats-Unis et dans le monde entier (à l’exception notamment du Mexique), de l’utilisation rapide de traitements médicamenteux connus (souvent hors brevets) pour traiter les symptômes respiratoires de la maladie COVID-19, et l’importance disproportionnée accordée au développement et au déploiement de vaccins génétiques, un certain nombre d’autres mesures contre-productives ont été prises au nom de la santé publique. La plupart d’entre elles, voire toutes, ont été calquées sur les mesures mises en œuvre par le PCC en Chine. Dans de nombreux cas, ces actions n’étaient auparavant pas recommandées par l’OMS ni les autorités sanitaires nationales, mais ces politiques ont été modifiées en réponse à la crainte du COVID-19. Il s’agissait notamment de « fermetures » arbitraires, d’interdictions de rassemblement public, de port obligatoire de masques à particules qui n’étaient ni efficaces ni conçus pour prévenir la transmission virale, de politiques arbitraires de « distanciation sociale » de six pieds [deux mètres], de fermetures d’écoles, de modifications des procédures médicales normales (tests de diagnostic et évaluation, opérations chirurgicales non urgentes), de restrictions de voyage, de passeports et de suivi des vaccins, ainsi que de nombreuses autres procédures similaires justifiées par des objectifs de « santé publique », mais qui n’étaient pas étayées par des preuves scientifiques établies.
Une grande partie de la réponse nationale américaine et mondiale a été gérée par les organes de sécurité nationale et le département de la défense des États-Unis, agissant de concert avec le département de la sécurité intérieure, et ces activités comprenaient un programme massif de propagande, d’opérations psychologiques et de censure qui s’inscrivait dans le cadre d’un programme harmonisé au niveau mondial en coordination avec l’Organisation mondiale de la santé, GAVI, CEPI, CDC, EMA et la BBC-Managed Trusted News Initiative pour restreindre l’accès du public et contrer toute information différente de celle approuvée par l’OMS concernant le SARS-CoV‑2, le COVID, les protocoles de traitement médicamenteux et la sécurité et l’efficacité des vaccins. La diffusion de toute information contredisant les messages officiels de l’OMS ou des CDC a été considérée comme une information erronée ou malveillante et définie comme un acte potentiel de terrorisme intérieur. Le gouvernement américain, et de nombreuses agences fédérales américaines distinctes, ont collaboré étroitement avec l’OMS, les grandes entreprises de technologie et de médias sociaux pour censurer et contrôler toutes les informations concernant le virus, les médicaments et les vaccins.
Les CDC ont joué un rôle de soutien aux décisions politiques des NIH, du DHS et du DoD, contrairement aux épidémies précédentes où les NIH/NIAID se concentraient sur la recherche clinique et le développement précoce de produits, et les CDC sur la politique de santé publique.
Comme l’ont reconnu le New York Times et des études internes du gouvernement, les CDC américains se sont politisés, en particulier sous l’administration actuelle, et a activement occulté des informations de santé publique pertinentes jugées comme présentant un risque d’exacerbation de « l’hésitation vaccinale ».
Au cours de l’épidémie actuelle, les CDC américains n’ont pas rempli leur rôle traditionnel de collecteur, d’arbitre et de rapporteur neutre des données de santé publique. Les CDC ont admis, confrontés à la loi sur la liberté de l’information, qu’ils n’avaient pas effectué le suivi, l’analyse et la communication obligatoires des VAERS [déclarations d’effets indésirables] et des données relatives à la sécurité des vaccins. Par conséquent, ni les patients, ni les médecins, ni les responsables de santé publique n’ont pu accéder à des informations actualisées concernant l’efficacité et la sécurité des vaccins. Cela a compromis le processus de consentement éclairé.
Les CDC ont activement promu et commercialisé la vaccination avec des produits non homologués (autorisés en cas d’urgence), avec plus de 10 milliards de dollars US de fonds fédéraux dépensés à la fois pour commercialiser les produits et pour censurer ceux qui ont exprimé des inquiétudes au sujet de la sécurité et de l’efficacité des vaccins. Cette campagne de censure, de propagande et d’opérations psychologiques a été planifiée à l’avance (événement 201 financé par la Fondation Bill et Melinda Gates et la Fondation de l’économie mondiale) et reste effective encore aujourd’hui, apparemment pour atténuer la menace du scepticisme à l’égard des vaccins, qui réduirait l’adoption et l’acceptation de produits médicaux expérimentaux non homologués (autorisés en cas d’urgence) qui se sont révélés ni totalement sûrs ni efficaces pour stopper l’infection, la réplication ou la propagation du virus SARS-CoV‑2.
La FDA, le NIH et les CDC (ainsi que l’OMS) ont coopéré pour restreindre, dévaloriser et déprécier activement l’utilisation de plusieurs médicaments homologués actuellement disponibles pour le traitement du COVID-19 par des médecins praticiens agréés, et ont encouragé les représailles contre les médecins qui ne suivaient pas les directives de traitement établies et promues par le NIH — qui n’a ni mandat ni expérience préalable significative dans le développement et la mise en œuvre de directives et de protocoles de traitement universels, et qui l’a fait de manière unilatérale sans chercher à obtenir une contribution significative des médecins praticiens. À l’échelle nationale, sans tenir compte des frontières des États ni de la coordination avec les gouvernements des États, les NIH et les CDC ont activement collaboré avec les médias d’entreprise et les entreprises de technologie et de médias sociaux, qu’ils ont directement payés, pour promouvoir les positions et les politiques de l’OMS et du gouvernement fédéral, et pour censurer toute discussion sur les politiques, les risques, les effets indésirables ou les options de traitement autres que celles qu’ils avaient approuvées.
Les dirigeants des NIH ont agi pour restreindre et exercer des représailles contre des médecins et des scientifiques médicaux indépendants et hautement qualifiés qui ont remis en question les politiques de gestion fédérales, notamment dans le cas de la Déclaration de Great Barrington et des principaux auteurs de ce document.
Il existe des preuves, dans le cas de l’État de Floride et du gouverneur Ron DeSantis, que le gouvernement fédéral américain a intentionnellement bloqué l’usage des anticorps monoclonaux thérapeutiques, en guise de représailles politiques pour les politiques de gestion de crise du COVID mises en œuvre par l’État de Floride qui n’étaient pas alignées sur les politiques et les mandats du gouvernement fédéral. Le gouverneur DeSantis et son médecin-chef, le Dr Joe Ladipo, avaient également mis en doute la sécurité et l’efficacité des vaccins génétiques contre le SARS-CoV‑2 (COVID-19) disponibles aux États-Unis.
Dans le cas des vaccins génétiques (ARNm et adénovirus recombinant vectorisé), les données sont claires : ces produits n’offrent pas de protection cliniquement significative contre l’infection, la réplication et la propagation des variantes virales du SARS-CoV‑2 actuellement en circulation. Ce constat est clair depuis l’apparition des variantes virales de type Omicron. En raison de la « fuite » de ces produits (en termes d’infection virale), il n’existe pas de niveau d’adoption du vaccin par la population générale permettant d’atteindre une « immunité collective » au Mexique ou dans le monde. En outre, les dirigeants de Pfizer ont reconnu qu’au moment du déploiement généralisé dans la population mondiale, il n’existait aucune donnée démontrant que le produit vaccinal à ARNm de Pfizer était efficace pour protéger contre l’infection, ni qu’il serait utile pour obtenir une « immunité collective ».
Au cours de l’année écoulée, l’existence du risque immunologique précédemment connu de « l’empreinte vaccinale » a été bien documentée comme se produisant avec les vaccins génétiques COVID par plusieurs grandes équipes de recherche scientifique du monde entier. Ce phénomène s’explique en partie par l’administration continue de vaccins conçus à partir d’un seul antigène de pointe obtenu à partir de la souche historique « Wuhan‑1 » du SARS-CoV‑2, qui a depuis longtemps été supplantée par des variantes virales plus modernes résistantes au vaccin. Parallèlement à ces résultats scientifiques, les données de la Cleveland Clinic (États-Unis) et les bases de données du monde entier ont démontré que plus le nombre de doses de ces « vaccins génétiques » administrées à un patient est élevé, plus ce dernier risque de développer une infection cliniquement significative (COVID hospitalisé) — voire de mourir. La vaccination ne prévient pas la maladie ou le décès en milieu hospitalier, et les données actuelles indiquent que la vaccination répétée augmente le risque de maladie ou de décès en milieu hospitalier. Les vaccins « de rappel » actuellement disponibles semblent exacerber les dommages cliniques associés à l’empreinte immunitaire.
Je vais maintenant parler de l’innocuité de ces « vaccins » génétiques qui, contrairement aux vaccins homologués plus traditionnels, ne préviennent pas l’infection, la réplication, la transmission à d’autres personnes, la maladie ou le décès dus au virus contre lequel ils sont dirigés. Malgré l’absence de tests d’innocuité adéquats au cours des phases de développement préclinique et clinique, les risques d’innocuité deviennent également beaucoup plus clairs.
Les meilleures estimations actuelles de l’incidence des lésions cardiaques cliniquement significatives (myocardite, péricardite) chez les jeunes hommes sont d’environ un cas pour deux mille doses de vaccin administrées, avec un risque cumulatif additif pour les personnes vaccinées plusieurs fois. Certaines études ont indiqué que jusqu’à la moitié des personnes vaccinées présentent un certain degré d’atteinte cardiaque. La liste des risques cliniques supplémentaires associés aux vaccins génétiques à base de Spike est assez longue, notamment les accidents vasculaires cérébraux, la mort subite, la coagulation pathologique du sang, et les risques pour la procréation sont particulièrement inquiétants. Ces risques pour la procréation comprennent des altérations de la menstruation, mais, selon un cadre supérieur de Pfizer impliqué dans les stratégies globales de vaccins à ARNm, ils peuvent inclure des dommages à l’axe hypothalamique/hypophysaire/surrénalien/gonadique (c’est-à-dire le système endocrinien). En outre, il semble que des dommages non spécifiques soient causés au système immunitaire de patients recevant des doses répétées, comme le démontrent les risques documentés de réactivation d’une variété de virus ADN latents — EBV, VZV (zona) par exemple — et les données émergentes suggérant des risques élevés de certains cancers post-inoculation.
Pratiquement, tous ces risques semblent associés à l’infection virale SARS-CoV‑2 dans une certaine mesure, mais les données indiquent qu’ils sont plus fréquents et plus graves chez les personnes ayant reçu les produits du vaccin génétique. Le gouvernement américain et d’autres organisations officielles et non officielles ont eu recours à la propagande et à la censure pour supprimer l’accès du public à l’information sur ces risques, ce qui a eu pour effet de ne pas permettre aux patients de comprendre les risques de la vaccination (et les limites de son bénéfice), et d’empêcher ainsi le consentement éclairé des personnes qui acceptent ou sont contraintes de prendre ces produits.
En raison de l’empressement à développer et à déployer les vaccins génétiques COVID, les propriétés pharmacologiques clés de ces produits n’ont pas été bien caractérisées avant leur déploiement mondial, notamment la pharmacodistribution (où vont-ils dans le corps), la pharmacocinétique (ce que le corps fait au médicament) et la pharmacodynamique (ce que le médicament fait au corps). Parmi les nombreuses études et données initialement déficientes figurent des études visant à déterminer combien de temps le pseudo-ARNm synthétique reste dans le corps, où il va dans le corps, quelle quantité d’antigène protéique (« Spike ») il fait fabriquer par le corps d’un patient, et combien de temps cette protéine reste dans le corps.
Les messages initiaux et les documents de marketing fournis aux médecins, aux patients et au grand public indiquaient que le pseudo-ARNm synthétique se dégradait dans l’organisme en quelques heures et que les risques d’effets indésirables étaient donc de courte durée. On sait maintenant que le pseudo-ARNm synthétique persiste dans l’organisme pendant des semaines, voire plusieurs mois, et que les taux de protéine Spike (la protéine Spike du SARS-CoV‑2 est une toxine connue) produits par les produits du « vaccin » génétique sont nettement plus élevés et se maintiennent plus longtemps dans l’organisme et le sang que les taux produits par une « infection naturelle » typique du virus du SARS-CoV‑2. On sait aussi maintenant que les particules de pseudo-ARNm « nanoplex lipidiques » circulent dans l’organisme pendant une période prolongée et peuvent être sécrétées dans le lait maternel des mères qui allaitent. La toxicologie reproductive et la génotoxicité (effets sur le génome humain) des vaccins génétiques, y compris les produits synthétiques à base de pseudo-ARNm, restent actuellement mal caractérisées, peu claires et très controversées.
Comme le disent si bien les National Institutes of Health (NIH) américains, « la caractérisation de la relation entre la pharmacocinétique (PK, concentration en fonction du temps) et la pharmacodynamique (PD, effet en fonction du temps) est un outil important dans la découverte et le développement de nouveaux médicaments dans l’industrie pharmaceutique. » Lorsqu’il s’agit de mettre au point des traitements médicamenteux efficaces, il est extrêmement important que les entreprises pharmaceutiques et les prescripteurs disposent de données précises concernant le dosage et l’effet pharmacodynamique. Ces données essentielles doivent être tirées des études cliniques et non cliniques menées avant l’approbation, afin de déterminer la dose appropriée qui sera finalement administrée aux patients. Dans le cas des vaccins génétiques COVID, la caractérisation normale de ces caractéristiques clés a été ignorée, dans la précipitation à développer puis à administrer des produits biologiques qui se sont avérés ni sûrs ni efficaces à une population mondiale dans le but d’atténuer l’impact d’un agent pathogène fabriqué en laboratoire qui a prouvé qu’il provoquait des symptômes de maladie qui peuvent largement être traités par l’administration rapide de médicaments existants connus.
Il y a près de 500 ans, le médecin et chimiste suisse Paracelse a exprimé le principe de base de la toxicologie : « Tout est poison et rien n’est sans poison ; seule la dose fait qu’une chose n’est pas un poison. » Aujourd’hui, nous dirions simplement « trop d’une bonne chose… ». Vous comprenez pourquoi il est extrêmement important de comprendre le dosage exact, les effets secondaires, l’intensité et la durée pendant laquelle un patient peut utiliser un médicament ou un vaccin spécifique afin de maximiser les effets bénéfiques tout en minimisant les toxicités associées. Pendant la panique mondiale et la peur fabriquée du COVID, aux États-Unis, la sagesse de siècles de développement pharmaceutique et les pratiques de santé publique établies ont été écartées dans une course folle pour développer et déployer des vaccins tout en supprimant l’utilisation rapide de traitements médicamenteux peu coûteux, hors brevet, qui se sont avérés efficaces pour prévenir les hospitalisations et les décès.
Contrairement à la réaction des États-Unis et de nombreux autres gouvernements occidentaux (notamment le Canada, le Royaume-Uni, la Nouvelle-Zélande, l’Australie, l’Autriche et une grande partie de l’Union européenne), le gouvernement mexicain a adopté une attitude beaucoup plus permissive en matière de santé publique au cours des trois dernières années, et il est devenu connu dans le monde entier comme un havre de santé publique dans un monde où la peur irrationnelle fait rage.
Pour l’avenir, sous le prétexte fallacieux que l’Organisation mondiale de la santé a géré efficacement la crise mondiale du COVID, des efforts sont actuellement déployés pour modifier le Règlement sanitaire international et les engagements financiers nationaux en faveur de l’OMS afin d’accroître le financement et de renforcer l’autorité et le pouvoir de l’OMS en matière d’intervention dans les affaires intérieures de nations souveraines, en cas d’urgence de santé publique auto-déclarée.
Ces politiques et révisions sont basées sur des propositions élaborées il y a un an et soumises par les États-Unis et leur département de la santé et des services sociaux, qui ont été largement rejetées par un consortium d’États africains et latino-américains, en grande partie en raison de préoccupations concernant la perte de souveraineté nationale. Face à ces objections, la discussion et l’action ont été reportées à ce moment-là pour être discutées ultérieurement, et le réexamen des modifications potentielles est actuellement en cours. En théorie, ce qui est proposé permettrait à l’OMS de définir et d’appliquer des politiques mondiales en réponse à une future crise de santé publique, et de passer outre les politiques nationales en cas de pandémie déclarée ou d’un autre événement défini par le directeur général de l’OMS. L’intention est que ces modifications aient le poids d’un traité international, bien que l’on ne cherche pas à obtenir l’approbation officielle des États membres.
Selon mon opinion personnelle et mon témoignage, l’expérience de la nation souveraine du Mexique dans sa gestion de la crise du COVID démontre clairement qu’il n’est pas dans l’intérêt du Mexique ou d’autres nations souveraines et indépendantes de céder le contrôle national de la santé publique à l’Organisation mondiale de la santé, à l’Organisation mondiale du commerce, à la Pan American Health Organization ni à tout autre organisme international à l’heure actuelle. La mauvaise gestion et la réaction excessive du gouvernement américain et de l’OMS, clairement arbitraires et fantaisistes, à la crise du COVID, à la variole du singe et à de nombreuses autres épidémies de maladies infectieuses dans le passé, démontrent que ni les États-Unis ni l’OMS n’ont la maturité et les capacités organisationnelles pour mériter qu’on leur fasse confiance et qu’on concède à ces organisations la souveraineté du Mexique en matière de santé publique.
En revanche, pendant la crise du COVID, le Mexique a fait preuve d’un équilibre et d’une maturité remarquables dans sa réponse à cet événement. Je suggère que les personnes responsables de l’orientation de la réponse mexicaine en matière de santé publique soient identifiées et récompensées, et que le Mexique continue à maintenir son histoire de souveraineté nationale, de maturité et de rationalité équilibrée dans sa réponse à de futurs événements similaires de santé publique. ⚪️
➡ Les liens vers des sources confirmant les points de vue exprimés ici se trouvent dans mes articles Coronavirus - discussion et CoVID-19 : vaccins.
➡ Le soutien implicite que j’apporte aux points de vue d’éminents scientifiques nord-américains ne s’étend pas à leurs opinions politiques, philosophiques ou religieuses.
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Article créé le 2/03/2023 - modifié le 2/07/2024 à 06h47