Propagande

La publicité prend les armes

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L’indignation de l’as­tro­tur­fing alimente les menaces de boycott – Tactiques de guerre de cinquième génération

NdT : L’astroturfingN1 est une pratique qui consiste à masquer les comman­di­taires d’un message ou d’une orga­ni­sa­tion pour faire croire qu’il provient et qu’il est soutenu par des parti­ci­pants de la base (grass­root). Il s’agit d’une pratique visant à donner de la crédi­bi­lité aux décla­ra­tions ou aux orga­ni­sa­tions en dissi­mu­lant des infor­ma­tions sur les liens finan­ciers de la source.

➡ Cette page est la traduc­tion inté­grale d’un article en libre accès dont le contenu n’en­gage que son auteur. Vous pouvez poster vos remarques et correc­tions dans la partie commentaires.

Robert W Malone MD, MS
Mardi 14 février 2023

Source : https://​www​.malone​.news/​p​/​w​e​a​p​o​n​i​z​i​n​g​-​a​d​v​e​r​t​i​s​ing

⚪️ Alors que Jill et moi étions en voyage en Floride, la semaine dernière, nous avons été aver­tis que le Washington Post avait publié un autre article à succès inti­tulé « Les influen­ceurs extré­mistes génèrent des millions pour Twitter, selon un rapport ». Dans cet article, l’au­teur Taylor Lorenz cite une « étude » du Center for Countering Digital Hate (CCDH) dans laquelle 10 comptes Twitter ont été iden­ti­fiés comme des « influen­ceurs extré­mistes ».

Selon Taylor Lorenz et le Washington Post :

Les 10 influen­ceurs visés par l’en­quête du CCDH sont Andrew Tate, Robert Malone, Andrew Anglin, Emerald Robinson, Rogan O’Handley, Peter McCullough, Stew Peters, Anthime Gionet, Rizza Islam et Gateway Pundit. Tous avaient vu leur compte supprimé de Twitter pour viola­tion des règles avant que Musk ne les rétablisse.

Qu’est-ce qui fait de ces personnes des « influen­ceurs extré­mistes », et comment ces dix personnes ont-elles été sélectionnées ?

Aucune infor­ma­tion n’est four­nie quant aux raisons pour lesquelles ces dix personnes ont été désignées.

Le direc­teur géné­ral de CCDH, Imran Ahmed, a établi un lien entre la baisse des recettes publi­ci­taires et la déci­sion de Musk de réta­blir les comptes ancien­ne­ment inter­dits. « Nos recherches montrent qu’il existe une réponse d’une bana­lité dépri­mante à la raison pour laquelle Elon Musk réta­blit les comptes de nazis, d’ac­teurs de la désin­for­ma­tion, de miso­gynes et d’ho­mo­phobes auto­pro­cla­més : c’est très rentable », a‑t-il déclaré.

Qui et qu’est-ce que le CCDH ?

Selon Wikispooks :

Le Center for Countering Digital Hate (CCDH) est une société sans profit à but non lucra­tif basée à Londres. Ayant des liens avec les plus hauts niveaux du parti travailliste et du gouver­ne­ment conser­va­teur, et béné­fi­ciant d’un finan­ce­ment trouble, le CCDH fait pres­sion sur les entre­prises améri­caines de la « big tech » telles que YouTube, Facebook, Amazon, Twitter, Instagram et Apple, pour « dépla­te­for­mer » des indi­vi­dus afin qu’ils ne puissent pas expo­ser leurs opinions au grand public.

Utilisant un exemple flagrant de projec­tion (attri­buer à d’autres ses propres défauts), le Centre affirme que la « haine iden­ti­taire » signi­fie « un manque de respect pour une presse libre »… et « supprime le discours démo­cra­tique et la parti­ci­pa­tion des plus défa­vo­ri­sés, sape les droits de l’homme fonda­men­taux, notre capa­cité à adop­ter des poli­tiques fondées sur des preuves, la capa­cité de la poli­tique conven­tion­nelle à four­nir des solu­tions effi­caces, et le soutien popu­laire aux fonde­ments de longue date de notre démo­cra­tie » [1].

Lorsque l’ad­mi­nis­tra­tion de Joe Biden a fait pres­sion sur la Silicon Valley pour qu’elle mène une guerre contre la soi-disant « douzaine de désin­for­ma­teurs », 12 personnes qui auraient été respon­sables de 65% de toutes les infor­ma­tions dissi­dentes de la campagne de propa­gande COVID-19 du gouver­ne­ment, l’in­for­ma­tion est venue du Centre [2].

Il est assez curieux que pour une orga­ni­sa­tion basée à Londres, elle utilise l’or­tho­graphe améri­caine “Center” plutôt que la britan­nique “Centre”. Les Etats-Unis sont-ils impli­qués ?

Campagne contre The Gateway Pundit

Le CCDH a accusé à plusieurs reprises The Gateway Pundit de diffu­ser de dange­reuses théo­ries du complot et de la désin­for­ma­tion, en parti­cu­lier en ce qui concerne l’équité de l’élec­tion prési­den­tielle améri­caine de 2020 [29].

Campagne contre l’hé­si­ta­tion à se faire vacci­ner

Il a fait campagne pour que Joe Rogan et Robert Malone soient dépla­te­for­més car « la désin­for­ma­tion en ligne est un problème de santé publique très sérieux » [30].

Imran Ahmed, extrait du site Web du CCDH

Imran Ahmed est le fonda­teur et le PDG du Center for Countering Digital Hate US/UK. Il est une auto­rité en matière de malfai­sances sociales et psycho­lo­giques sur les médias sociaux, telles que la haine fondée sur l’iden­tité, l’ex­tré­misme, la désin­for­ma­tion et les théo­ries du complot. Il appa­raît régu­liè­re­ment dans les médias et dans des docu­men­taires, en tant qu’ex­pert de la manière dont les mauvais acteurs utilisent les espaces numé­riques pour nuire à autrui et s’en­ri­chir, ainsi que de la manière et des raisons pour lesquelles les mauvaises plate­formes leur permettent de le faire. Il conseille des poli­ti­ciens du monde entier en matière de poli­tique et de légis­la­tion. Imran a eu l’idée de créer le Centre après avoir constaté la montée de l’an­ti­sé­mi­tisme à gauche au Royaume-Uni, et le meurtre de sa collègue, la dépu­tée Jo Cox, par un supré­ma­ciste blanc, qui s’était radi­ca­lisé en partie en ligne, pendant le réfé­ren­dum euro­péen en 2016. Il est titu­laire d’une maîtrise en sciences sociales et poli­tiques de l’uni­ver­sité de Cambridge. Imran vit à Washington DC, et tweete sous le pseudo @Imi_Ahmed.

Simon Clark, président du conseil d’ad­mi­nis­tra­tion. CCDH US & UK

Simon Clark est chargé de recherche au Digital Forensic Lab de l’Atlantic Council, basé à Washington, DC. Simon Clark préside le Center for Countering Digital Hate US/UK. Il est direc­teur et ancien président de Foreign Policy for America, l’or­ga­ni­sa­tion de défense des prin­cipes de l’en­ga­ge­ment améri­cain dans le monde. Il a été membre senior du Center for American Progress, où il a dirigé les travaux sur la lutte contre la supré­ma­tie blanche violente qui ont inspiré la stra­té­gie de la Maison Blanche sur le terro­risme inté­rieur.

Le Center for American Progress est un groupe de réflexion fondé en 2003 par John Podesta, en tant qu’or­ga­ni­sa­tion dédiée aux idées et actions progres­sistes.

Qu’est-ce que l’Atlantic Council ? Il s’agit essen­tiel­le­ment d’un atelier de la CIA spécia­lisé dans les campagnes média­tiques astro­turf (faux mili­tants de terrain), telles que celles menées par le CCDH, qui semble être une émana­tion ou une filiale de l’Atlantic Council.

Ennemis de la démo­cra­tie

Facebook a déclaré qu’il colla­bo­re­rait avec l’Atlantic Council « pour proté­ger les élec­tions libres et équi­tables dans le monde », mais certains ont du mal à le croire, étant donné que le plus ancien membre du conseil d’ad­mi­nis­tra­tion du Conseil est Henry Kissinger, l’an­cien secré­taire d’État qui a renversé le gouver­ne­ment démo­cra­tique du Chili avec la CIA.

La CIA compte d’ailleurs plusieurs anciens direc­teurs, qui font égale­ment partie du conseil d’ad­mi­nis­tra­tion de l’Atlantic Council, ainsi que l’an­cien direc­teur adjoint de la CIA, Stephen Kappes, un kidnap­peur reconnu coupable.

La CIA a bien sûr une longue histoire de renver­se­ment de démo­cra­ties et de soutien à des dicta­tures. Des dicta­tures comme les monar­chies d’Arabie saou­dite, du Qatar, de Turquie et des Émirats arabes unis, qui ont donné des millions de dollars à l’Atlantic Council et ne font même pas semblant de se soucier de la démo­cra­tie…

Mais ils disent toujours qu’il s’agit de démo­cra­tie. Il n’y a donc pas lieu de s’in­quié­ter, car rien d’in­fâme n’a jamais été fait au nom de la démo­cra­tie aupa­ra­vant…

Les amis de Bush

Le conseil d’ad­mi­nis­tra­tion de l’Atlantic Council est composé de membres de l’ad­mi­nis­tra­tion de George W. Bush (dont Stephen Hadley, Condoleezza Rice et Colin Powell), qui ont lancé la campagne de désin­for­ma­tion la plus désas­treuse de l’his­toire moderne, lors­qu’ils ont menti au sujet des armes de destruc­tion massive en Irak, ont menti au sujet d’un lien entre le 11 septembre et l’Irak, puis ont fait tuer un million de personnes en entraî­nant le pays dans la guerre en Irak sur la base de ces mensonges.

Incroyablement, le jour même où le Conseil a annoncé son parte­na­riat avec Facebook, il s’est engagé dans sa propre campagne de désin­for­ma­tion flagrante, en faisant l’éloge de George W. Bush avec un “Distinguished International Leadership Award”.

C’est comme donner aux pirates de l’air du 11 septembre un prix « d’avia­teurs distin­gués ».

Les désin­for­ma­teurs des médias

Richard Edelman, vice-président de l’Atlantic Council, est président et direc­teur géné­ral de la plus grande société privée de rela­tions publiques au monde. Edelman a été pris à plusieurs reprises en train de créer de fausses campagnes popu­laires comme la campagne anti-syndicale Workers for Walmart, secrè­te­ment finan­cée par Walmart, et la campagne anti-cap-and-trade Energy Citizens, dont les rassem­ble­ments étaient entiè­re­ment compo­sés d’employés rému­né­rés pour les combus­tibles fossiles.

Rapport de Mme Lorenz :

Pour mener son enquête, le CCDH a créé de nouveaux comptes sur Twitter et a suivi les 10. Ensuite, CCDH a calculé la valeur publi­ci­taire de ces comptes en prenant des infor­ma­tions publi­que­ment dispo­nibles sur le nombre d’im­pres­sions des tweets des influen­ceurs, et en annua­li­sant ce nombre, ainsi que la fréquence à laquelle les publi­ci­tés sont diffu­sées aux utili­sa­teurs. Elle a ensuite multi­plié ce résul­tat par un taux de réfé­rence du secteur pour le coût de 1000 impres­sions. Les taux ont été four­nis par la société d’ana­lyse des médias sociaux Brandwatch, qui montre que les publi­ci­tés sur Twitter coûtent en moyenne 6.46 dollars pour 1000 impres­sions.

« Seulement 10 de ces mauvais acteurs réin­té­grés géné­re­ront des milliards de vues sur Twitter, qu’Elon Musk pourra vendre à des marques et des annon­ceurs de premier plan, comme Apple, Amazon et la NFL. Les publi­ci­tés des marques appa­raissent juste à côté de messages de haine et de mensonges de style nazi qui peuvent tuer », a déclaré Ahmed.

En d’autres termes, aucune infor­ma­tion n’est four­nie sur les raisons pour lesquelles ces dix personnes ont été sélec­tion­nées. Dans l’ar­ticle de Mme Lorenz, ces dix marques sont liées par asso­cia­tion à la décla­ra­tion suivante, qui ne comporte aucune réfé­rence ou lien cité :

Jeudi, l’Anti Defamation League (ADL) a publié un rapport docu­men­tant 18 extré­mistes et pour­voyeurs de désin­for­ma­tion qui ont été accueillis de nouveau sur la plate­forme par Musk.
« Ces dernières semaines, un certain nombre de groupes et d’in­di­vi­dus problé­ma­tiques ont vu leurs comptes réta­blis sur Twitter, ont augmenté l’uti­li­sa­tion de leurs comptes exis­tants ou ont rejoint la plate­forme en tant que nouveaux comptes », peut-on lire dans le rapport. Les 18 extré­mistes ont déjà recom­mencé à publier des discours de haine, des infor­ma­tions trom­peuses et des théo­ries du complot, selon les captures d’écran figu­rant dans le rapport. L’ADL a signalé plusieurs de ces 18 comptes pour des discours de haine raciste et anti­sé­mite, mais Twitter n’a pas réagi ni pris de mesures, a déclaré l’ADL.

J’ai cher­ché l’ar­ticle et l’étude de l’ADL mention­nés ci-dessus, et je n’ai pu trou­ver qu’un article récent qui pour­rait être la source, inti­tulé “Ye is Right” Antisemitic Campaign Continues.

Qui est donc l’auteure/la « journaliste » Taylor Lorenz ?

D’après sa biogra­phie sur le Washington Post, Taylor Lorenz est chro­ni­queuse au Washington Post et couvre la tech­no­lo­gie et la culture en ligne. Avant de rejoindre le Post, elle était jour­na­liste spécia­li­sée dans les tech­no­lo­gies pour la section écono­mique du New York Times. Auparavant, elle a égale­ment été repor­ter tech­no­lo­gique à l’Atlantic et au Daily Beast. En 2019, elle a été Knight Visiting Nieman Fellow à l’uni­ver­sité de Harvard, où ses recherches ont porté sur Instagram et la consom­ma­tion de nouvelles. Elle est égale­ment une ancienne affi­liée du Berkman Klein Center for Internet and Society de Harvard. Taylor Lorenz siège égale­ment au conseil d’ad­mi­nis­tra­tion de l’ins­ti­tut Alliance for Technology, Learning and Society (ATLAS) de l’uni­ver­sité du Colorado à Boulder.

Plus notoi­re­ment, Taylor Lorenz est la « jour­na­liste » qui a inten­tion­nel­le­ment désho­noré la femme qui publie sous le nom de « Libs of TicTok ». Comme signalé par l’American Conservative :

Au début du mois, MSNBC a diffusé un repor­tage sur les femmes jour­na­listes qui ont été harce­lées sur Internet. L’un des sujets était Taylor Lorenz.

Après avoir lu une série de tweets et de messages méchants qui lui étaient adres­sés, Lorenz a révélé qu’elle souf­frait d’un « sévère syndrome de dépres­sion post-traumatique » à cause du harcè­le­ment qu’elle a subi.

« Vous avez l’im­pres­sion que chaque petite infor­ma­tion qui sort sur vous sera utili­sée par les pires personnes sur Internet pour détruire votre vie », a‑t-elle déclaré, le visage trem­blant. « C’est terri­fiant.« 

Elle n’est pas vrai­ment en train de se cacher sous les tables au bruit des feux d’ar­ti­fice, ou de frémir à l’évo­ca­tion du Viet Cong.

Qu’il s’agisse du résul­tat d’un « sévère PTSD » ou autre, Lorenz a publié mardi dans le Washington Post un article dans lequel elle dénon­çait une citoyenne privée, dévoi­lant le nom de la personne et établis­sant un lien avec sa licence immo­bi­lière et son adresse person­nelle – exac­te­ment le genre d’abus qu’e Lorenz a’elle avait décrié dans le repor­tage de MSNBC.

La femme que Lorenz a dénon­cée anime Libs of TikTok, un compte Twitter qui reprend des vidéos d’uti­li­sa­teurs TikTok de gauche et les redif­fuse sur Twitter. Lorenz affirme que les vidéos sont postées avec un « cadrage incen­diaire destiné à susci­ter l’in­di­gna­tion » et qu’elles ont été utili­sées pour promou­voir des « lois anti-LGBTQ+ » dans tout le pays. À aucun moment elle n’en­vi­sage la possi­bi­lité que les vidéos soient réel­le­ment scan­da­leuses, et non simple­ment perçues comme telles en raison d’un « cadrage incen­diaire ». En fait, elle occulte déli­bé­ré­ment le contenu des vidéos qu’elle décrit dans son article.

Quelles sont les carac­té­ris­tiques de ceux que le CCDH a sélec­tion­nés comme « influen­ceurs extré­mistes » ?

Andrew Tate, Robert Malone, Andrew Anglin, Emerald Robinson, Rogan O’Handley, Peter McCullough, Stew Peters, Anthime Gionet, Rizza Islam, et Gateway Pundit.

Comme l’a déjà noté Wikispooks, le CCDH semble faire preuve d’une obses­sion extra­or­di­naire pour le Gateway Pundit ainsi que pour moi-même.

Quelles sont les carac­té­ris­tiques que le CCDH énumère pour ces personnes sélectionnées ?

● Andrew Tate, l’in­fluen­ceur et ancien kick­boxeur connu pour avoir posté des vidéos miso­gynes extrêmes. Il a déclaré que les victimes de viol « portent une part de respon­sa­bi­lité » pour avoir été violées et qu’il mena­ce­rait d’une machette les femmes qui l’ac­cusent de les tromper.

● Robert Malone, un méde­cin qui s’est construit un public en pous­sant des contre-vérités sur les vaccins Covid, tout en affir­mant avoir joué un rôle clé dans leur déve­lop­pe­ment. Il a affirmé que « la science est établie » et que les vaccins Covid « ne fonc­tionnent pas ».

● Andrew Anglin, un néo-nazi améri­cain qui a fondé le site Daily Stormer, qui tire son nom de la feuille de propa­gande nazie connue sous le nom de Der Stürmer.

Gateway Pundit, un média en ligne notoi­re­ment connu pour sa promo­tion de la désin­for­ma­tion, notam­ment des affir­ma­tions autour de la falsi­fi­ca­tion des votes, du déni clima­tique et de la désin­for­ma­tion Covid.

● Emerald Robinson, l’an­cienne jour­na­liste de Newsmax qui a été licen­ciée et suspen­due de Twitter en 2021 pour avoir affirmé que le vaccin Covid contient un marqueur satanique.

● Rogan O’Handley, un ancien avocat du diver­tis­se­ment d’Hollywood devenu un théo­ri­cien du complot d’ex­trême droite, qui a été criti­qué pour avoir attisé le feu des conspi­ra­tions vacci­nales à la suite de la crise cardiaque de l’ath­lète de la NFL Damar Hamlin.

● Peter McCullough, un méde­cin connu pour avoir poussé la désin­for­ma­tion sur le Covid. Il a affirmé que les respon­sables de la santé ont retenu les trai­te­ments pour Covid dans les premiers jours de la pandé­mie afin de répandre la peur et de pous­ser les gens à prendre un vaccin.

● Stew Peters, un ancien chas­seur de primes qui a produit le film « Died Suddenly », qui promeut de fausses affir­ma­tions sur les vaccins Covid.

● Ronnie Steven Islam, connu sous le nom de « Rizza » Islam, est une person­na­lité de l’in­ter­net qui publie régu­liè­re­ment des discours anti­sé­mites, anti-LGBTQ+ et anti-vaccins. Il a été nommé dans la « Disinformation Dozen » du CCDH, qui réper­to­rie douze des anti-vaxxers en ligne les plus influents.

● Anthime Gionet, connu sous le nom de Baked Alaska, est une person­na­lité inter­net supré­ma­tiste blanche qui a parti­cipé au rassem­ble­ment « Unite the Right » de 2017 et a été condamné pour son rôle dans l’in­sur­rec­tion du Capitole.

Pourquoi des méde­cins quali­fiés et des orga­ni­sa­tions média­tiques légi­times ont-ils été asso­ciés à des anti­sé­mites, des supré­ma­cistes blancs et des néona­zis ? Il ne peut y avoir d’autre expli­ca­tion que la tenta­tive mani­feste de délé­gi­ti­mer, censu­rer et diffa­mer des voix crédibles qui soulèvent des préoc­cu­pa­tions gênantes (pour l’ad­mi­nis­tra­tion actuelle).

Dans le rapport inti­tulé « Toxic Twitter », le CCDH tente une fois de plus de lancer une campagne astro­tur­fing contre Twitter et les personnes citées. Quel est le péché spéci­fi­que­ment cité ? Ce tweet :

Notez qu’il s’agit d’un re-tweet d’un post de l’es­timé cardio­logue britan­nique Dr. Aseem Malhotra, concer­nant un rapport d’un profes­seur du MIT et expert en sécu­rité des médi­ca­ments. Le fait que ces produits « vacci­naux » ne protègent pas contre l’in­fec­tion, la répli­ca­tion ou la propa­ga­tion du virus SRAS-CoV‑2 est main­te­nant large­ment accepté, y compris dans une publi­ca­tion récente du Dr Anthony Fauci, auteur prin­ci­pal. Ce n’est pas de la désin­for­ma­tion, c’est un fait. Les « vaccins » à ARNm sont clai­re­ment asso­ciés à la myocar­dite, à la péri­car­dite, à la forma­tion de caillots de fibrine inha­bi­tuels et haute­ment réti­cu­lés, à des alté­ra­tions de la mens­trua­tion et, selon un cadre supé­rieur de Pfizer, semblent endom­ma­ger l’axe hypothalamique/hypophysaire/adrénalien/gonadique. Ce n’est pas sans risque, quel que soit le point de vue.

C’est un fait scientifique.

Alors, quelle est la publi­cité asso­ciée à ce tweet que le CCDH trouve si alarmante ?

Il s’agit d’un article/publicité promu par le maga­zine Fortune pour une entre­prise qui prétend lutter contre le « chan­ge­ment clima­tique » et promou­voir une vie meilleure grâce à la chimie.

Cette campagne astro­tur­fing, dans laquelle le CCDH tente de susci­ter une fausse indi­gna­tion à l’en­contre des annon­ceurs de Twitter, n’est pas sans rappe­ler les efforts déployés par le CCDH pour susci­ter l’in­di­gna­tion à l’en­contre de Substack, qui permet­tait à des auteurs inter­dits comme moi de publier des édito­riaux, en utili­sant une stra­té­gie simi­laire impli­quant des calculs arti­fi­ciels de rende­ment finan­cier dans le but de susci­ter l’indignation.

SUBSTACK ET LES BULLETINS D’INFORMATION ANTI-VAXX

Qui sont les million­naires de Substack anti-vaxx ?

Cet article précé­dent a égale­ment été dûment régur­gité par le Washington Post, ainsi que par MedPage Today et de nombreux autres médias libéraux.

L’auteur/publication de « Substack, Eugyppius : a plague chro­nicle », a fourni un bon résumé de M. Imran Ahmed inti­tulé « The Center for Countering Digital Hate is Dumb ».

« Un regard plus appro­fondi sur le maté­riel de propa­gande au centre de la campagne de pres­sion contre Substack », que je recom­mande aux lecteurs inté­res­sés de consul­ter pour obte­nir des infor­ma­tions supplé­men­taires sur cette orga­ni­sa­tion et son fondateur.

Ce que le public doit vrai­ment savoir, c’est que le CCDH, bien qu’il soit enre­gis­tré en tant qu’or­ga­ni­sa­tion à but non lucra­tif 501c3 (dont la clas­si­fi­ca­tion comporte des limites impor­tantes quant à l’ac­ti­vité poli­tique auto­ri­sée), est en fait une orga­ni­sa­tion libé­rale « astro­turf » qui, pour une raison quel­conque, est conscien­cieu­se­ment repu­bliée et citée par le New Yorker, Nature et Rolling Stone. Il appa­raît même dans des endroits inat­ten­dus, comme ce profil bizarre de Selena Gomez dans Vogue. Et bien sûr le Washington Post.

C’est de la propa­gande, encore une autre forme de guerre de cinquième géné­ra­tion. À l’ins­tar de l’or­ga­ni­sa­tion et l’ac­cord GARM [Global Alliance for Responsible Media] qui a été mili­ta­risé pour soute­nir le dépla­fon­ne­ment des publi­ca­tions et des médias conser­va­teurs via le mono­pole Google Adsense, le CCDH est fonda­men­ta­le­ment une opéra­tion poli­tique liée à la CIA qui cherche à faire respec­ter les objec­tifs de censure et de propa­gande du gouver­ne­ment fédé­ral, en influen­çant les déci­sions publi­ci­taires des entreprises.

Au mini­mum, le statut 501c3 de cette orga­ni­sa­tion mérite d’être examiné de près. Et le Washington Post devrait se deman­der pour­quoi il régur­gite régu­liè­re­ment la propa­gande et les reven­di­ca­tions de campagne astro­tur­fing de cette opéra­tion poli­tique qui se fait passer pour un groupe de réflexion indé­pen­dant et légitime.

Le Center for Countering Digital Hate diffuse de fausses infor­ma­tions et des infor­ma­tions erro­nées à des fins poli­tiques et, ce faisant, promeut la « haine numé­rique » au lieu de la combattre. ⚪️


➡ Suite de cet article : Astroturfing (Robert W Malone)
➡ Sur un sujet appa­renté, lire l’ar­ticle de Mattias Desmet : Qu'est-ce que la "formation des masses ?" et celui de Jay Bhattacharya : Le Gouvernement m'a censuré

Le soutien impli­cite que j’ap­porte aux points de vue d’émi­nents scien­ti­fiques nord-américains ne s’étend pas à leurs opinions poli­tiques, philo­so­phiques ou religieuses.

▷ Liens

🔵 Notes pour la version papier :
- Les iden­ti­fiants de liens permettent d’atteindre faci­le­ment les pages web auxquelles ils font réfé­rence.
- Pour visi­ter « 0bim », entrer dans un navi­ga­teur l’adresse « https://​leti​.lt/0bim ».
- On peut aussi consul­ter le serveur de liens https://leti.lt/liens et la liste des pages cibles https://leti.lt/liste.

  • N1 · iio9 · Astroturfing – Wikipedia

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Article créé le 14/02/2023 - modifié le 2/07/2024 à 06h42

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