Fiche de lecture (version longue) de The Rational Climate e‑Book : Cooler is Riskier (Poyet P, 2022N1) rédigée avec l’aide de NotebookLM. Une version courte est disponible.
Cet ouvrage est cité dans le dossier Discours sur le climat.
Ce document propose une analyse des sources fournies, qui remettent en question le récit dominant sur le changement climatique anthropique (AGW), et les méthodologies utilisées pour l’établir. L’auteur, Patrice Poyet, s’appuie sur une approche multidisciplinaire pour critiquer la « science du climat » actuelle, arguant que le climat est un système chaotique et complexe, influencé par de multiples facteurs naturels, bien au-delà de l’impact du CO2.
1. La nature multidisciplinaire et complexe du climat
Le document insiste sur le fait que la compréhension du climat nécessite une approche résolument multidisciplinaire, couvrant la géologie, l’astronomie, l’océanographie, la physique atmosphérique, la chimie, la biologie, et l’informatique. L’auteur déplore la spécialisation excessive et le concept de « science du climat » en tant que discipline autonome.
• Interdépendance des systèmes terrestres et spatiaux : Le climat est le résultat d’interactions complexes entre la variation de l’intensité du rayonnement solaire, les excentricités de l’orbite terrestre, la précession de l’axe et la rotation, l’absorption et la réflexion atmosphériques, la convection et l’advection, l’absorption de la chaleur océanique, les courants de mélange, la circulation thermohaline, le volcanisme, et même la tectonique des plaques qui crée des chaînes de montagnes influençant la circulation atmosphérique globale et les moussons.
• « L’ordre du jour des alarmistes climatiques, qui prétendent que tout ce spectre de forces massives est insignifiant à côté d’un changement d’à peine 0,007 % sur 250 ans dans la concentration d’un gaz trace dans l’atmosphère terrestre, qui ne représente au total que 0,04 % de l’atmosphère, est absurde à première vue. » (Poyet, p. 432)
• Historique des changements climatiques naturels : Le climat a toujours changé, et ce, à toutes les échelles de temps, sans aucune influence anthropique. Des périodes chaudes et froides significatives sont documentées par l’histoire géologique, comme l’Optimum Climatique de l’Holocène (HCO), où les températures étaient plus élevées qu’aujourd’hui, ou les glaciations passées.
• « La planète s’est juste temporairement remise des 3,5 derniers millions d’années d’un environnement trop froid pour être sûr et l’Holocène touche maintenant à sa fin, juste au prochain virage dans 1500 ans pour connaître le début du prochain stade, une période glaciaire qui durera au moins 80 000 ans, étant donnée la configuration orbitale. L’obliquité ne nous sauvera pas dans 41 000 ans. » (Poyet, p. 171)
• Influence solaire et orbitale : Les variations de l’activité solaire et des paramètres orbitaux de la Terre sont des moteurs majeurs des changements climatiques à long terme. La corrélation entre les rayons cosmiques galactiques (GCR) et la température stratosphérique est soulignée, suggérant un mécanisme indirect de l’influence solaire sur la formation des nuages et l’albédo.
• « L’activité magnétique du soleil et, probablement, aussi les mouvements planétaires modulent à la fois le vent solaire et le flux des rayons cosmiques et de la poussière interstellaire sur la terre, avec pour résultat une modulation de la couverture nuageuse. » (Scafetta et al., 2017a, cité p. 201)
• « Une chose est sûre depuis les travaux d’Osprey et al. (2009), c’est la corrélation presque parfaite entre les rayons cosmiques détectés et la température stratosphérique… » (Poyet, p. 105)
• Rôle des océans : Les océans, avec leur immense capacité de stockage de chaleur, sont considérés comme le principal régulateur du système climatique. Les courants océaniques (comme la MOC et l’AMOC), et le dégazage/absorption du CO2 par les eaux océaniques en fonction de la température, sont des facteurs prépondérants.
• « 99,9 % de la capacité thermique de surface de la Terre se trouve dans les océans et moins de 0,1 % dans l’atmosphère. De plus, le CO2 ne représente que 0,04 % de l’atmosphère. Il est invraisemblable qu’un gaz trace (CO2), dans une atmosphère qui ne contient elle-même qu’une trace de l’énergie thermique totale à la surface de la Terre, puisse contrôler le climat de la Terre. » (Andy May, 2018, cité p. 107)
• « La concentration de CO2 a augmenté depuis la fin du Petit Âge Glaciaire et depuis la fin de la dernière période glaciaire, parce que les océans tropicaux se réchauffent et, comme cela a été démontré, le CO2 anthropique ne représente pas plus de 6 % du taux de CO2 global, et le temps de résidence moyen de toute molécule de CO2 (qu’elle soit anthropique ou non) est inférieur à 5 ans. » (Poyet, p. 68)
2. Critique des modèles climatiques et des données
Le document remet fortement en question la fiabilité des modèles climatiques (GCMs et ESMs) et des jeux de données de température de surface, les accusant de biaiser les résultats pour soutenir l’hypothèse AGW.
• Modèles informatiques comme « non-preuve scientifique » : L’auteur affirme que les simulations logicielles ne constituent pas une preuve scientifique. Les modèles climatiques sont basés sur des équations de mécanique des fluides incapables de prévoir la météo à plus de quinze jours, mais sont prétendument capables de prédire le climat sur des décennies ou des siècles.
• « Le monde est bien plus compliqué que les modèles informatiques. » (Freeman Dyson, cité p. 8)
• « Les “modèles” sont des variantes des programmes de calcul utilisés pour la prévision météorologique, dont nous savons qu’ils sont très instables par rapport aux conditions initiales, ce qui empêche des prévisions correctes au-delà de quelques jours. » (Poyet, p. 322)
• Manque de fiabilité des données de température de surface : Les enregistrements de température de surface (HadCRUT, NCDC, GISS) sont jugés moins fiables que les données satellitaires (UAH, RSS), en raison d’ajustements fréquents et de « refroidissement du passé et de réchauffement du présent », ce qui « n’inspire pas confiance ».
• « Le refroidissement du passé et le réchauffement du présent, comme le montre la Figure 150, p. 384, n’inspirent aucune confiance, quelles que soient les raisons qui ont conduit à de tels ajustements répétitifs. » (Poyet, p. 13)
• « Les modèles ne peuvent pas être meilleurs que les données sur lesquelles ils sont basés. Il est de la plus haute importance de collecter des données fiables et de documenter le plus précisément possible la manière dont elles ont été recueillies, et de ne pas ajuster les données. » (Poyet, p. 381)
• Problèmes de paramétrisation et d’incertitude : Les modèles sont contraints de paramétriser des processus à des échelles sub-mailles (comme la convection ou les nuages) en raison de limitations informatiques. La représentation des nuages est une faiblesse majeure, pourtant leur effet est « environ dix fois plus important qu’un doublement du [CO2] ».
• « La “paramétrisation” des nuages reste l’une des faiblesses absolues des GCMs, et cet aspect est bien couvert, par exemple par Pielke Sr. et al., (2007); Stevens et Bony (2013); Tsushimaa et Manabe (2013). » (Poyet, p. 369)
• « Les modèles climatiques surestiment considérablement le refroidissement que l’on peut attendre des aérosols volcaniques, de 40 à 50 %. Chylek et al. (2020) “supposent que la paramétrisation des modèles des interactions aérosols-nuages dans les nuages de glace et de phase mixte est une source probable de cette divergence.” » (Poyet, p. 368)
• Faillite des prévisions et du « hiatus » : Les modèles CMIP6 sont critiqués pour surestimer le réchauffement observé et ne pas reproduire correctement les observations régionales. L’existence du « hiatus » de réchauffement global (1998–2012) est présentée comme une preuve de l’échec des modèles.
• « Les modèles CMIP6 ne se comportent pas mieux lorsqu’ils sont évalués par rapport aux observations… Scafetta (2021c) conclut que non seulement, comme on l’a vu précédemment, les ECS sont tout simplement extravagantes, mais qu’en outre “Des problèmes significatifs apparaissent : (1) la plupart des GCMs surestiment le réchauffement observé au cours des 40 dernières années”… » (Poyet, p. 337)
3. Le rôle mineur du CO2 et la causalité inversée
Le document conteste l’idée que le CO2 est le principal moteur du changement climatique, en avançant plusieurs arguments et une causalité inversée.
• Le CO2 comme gaz de vie : L’auteur insiste sur le fait que le CO2 est essentiel à la vie sur Terre, et que des niveaux plus élevés sont bénéfiques pour la productivité végétale et agricole. La « ligne de la mort » à 150 ppm de CO2, en dessous de laquelle la photosynthèse s’arrête, est un point crucial.
• « Le CO2 est le gaz de la vie, ni plus ni moins. Nous avons simplement besoin de plus de CO2, pas moins. » (Poyet, p. 134)
• « Toute la végétation meurt lorsque le [CO2] passe en dessous de 150 ppm… c’est une perturbation létale. » (Poyet, p. 169)
• Temps de résidence court du CO2 atmosphérique : Contrairement aux affirmations du GIEC sur une persistance de plusieurs centaines de milliers d’années, le document soutient que le temps de résidence moyen d’une molécule de CO2 dans l’atmosphère est de moins de 5 ans.
• « L’hypothèse selon laquelle les combustibles fossiles expliqueraient 100 % de l’augmentation du [CO2] de la courbe de Keeling telle que mesurée au MLO est une première réfutation. » (Poyet, p. 42)
• Causalité « Température -> CO2 » : L’argument principal est que la concentration de CO2 suit la température, et non l’inverse, principalement via la loi de Henry régissant le dégazage des océans.
• « Les observations sont là : le CO2 est en retard de 800 ans sur les températures déterminées par des moyens isotopiques (deutérium ou oxygène 18) (Uemura et al., 2018). » (Poyet, p. 54)
• « Koutsoyiannis et Kundzewicz (2020) ont conclu, “en utilisant le concept de causalité HOE et sur la base de l’analyse des mesures modernes de T et de CO2, que la direction de causalité principale est T → [CO2].” » (Poyet, p. 436)
• Contribution anthropique marginale : La contribution anthropique à l’augmentation du CO2 est estimée à seulement 6 % du CO2 total dans l’air, le reste provenant du dégazage naturel.
• « … le CO2 anthropique ne représente pas plus de 6 % de la [CO2] globale et le temps de résidence moyen de toute molécule de CO2 (qu’elle soit anthropique ou non) est inférieur à 5 ans. » (Poyet, p. 35)
• « Les émissions anthropiques représentent 5 ans x 10 Gt‑C/an – 5 ans 0,4 Gt‑C/an = 48 Gt‑C = 23 ppm ou 6 % ; la composante du dégazage naturel est de 94 %. » (Poyet, p. 35)
4. Critique des institutions et de la « Science du Consensus »
Le document attaque frontalement le rôle du GIEC, des organismes scientifiques et des médias, les accusant de promouvoir une idéologie plutôt qu’une science objective.
• Le « consensus » scientifique est une illusion : Le consensus est une notion politique, non scientifique. La science se fonde sur l’objectivité, l’expérimentation et la falsifiabilité des hypothèses.
• « Le travail de la science n’a absolument rien à voir avec le consensus. Le consensus est l’affaire de la politique. En science, le consensus est sans importance. Ce qui est pertinent, ce sont les résultats reproductibles. Les plus grands scientifiques de l’histoire sont grands précisément parce qu’ils ont rompu avec le consensus. » (Michael Crichton, 2003, cité p. 30)
• « La science est la recherche de la vérité, comme son étymologie le dit en grec, mais comme toutes les dystopies sont construites sur de fausses hypothèses, elles doivent effacer la vérité ou construire des réalités alternatives, basées sur la pseudo-science tout en déformant les faits. » (Poyet, p. 501)
• Politicisation de la science et conflits d’intérêts : Le GIEC et d’autres organisations sont accusés d’être instrumentalisés par des agendas politiques et économiques. Des cas de suppression de données, de modification de rapports pour s’aligner sur des conclusions politiques, et de musellement des voix dissidentes, sont décrits.
• « Le GIEC a été créé en 1988… pour “fournir aux gouvernements à tous les niveaux des informations scientifiques qu’ils peuvent utiliser pour élaborer des politiques climatiques”. Tout cela sans aucune preuve scientifique d’une influence humaine sur le climat. » (Poyet, p. 27)
• « John Houghton, le rédacteur en chef de l’ensemble de la deuxième évaluation du Groupe de travail I du GIEC, ne se souciait pas des conclusions des auteurs. Il a insisté pour que le jeune Benjamin Santer modifie le chapitre et le mette en accord avec son résumé. » (May, 2020, cité p. 441)
• « Sans la manipulation massive des données de Hansen, l’escroquerie du réchauffement climatique aurait été morte il y a des décennies. » (Matkin, 2017, cité p. 472)
• « Alarmisme climatique » et ses conséquences : Les prévisions catastrophiques sur le climat sont qualifiées de « prophéties de malheur et de désolation » (p. 413). Elles visent à susciter la peur pour justifier des politiques draconiennes. L’auteur cite des exemples de prévisions passées qui se sont avérées fausses : fonte des glaciers de l’Himalaya, hausse du niveau de la mer, etc.
• « Cinquante ans après que ces prévisions aient lamentablement échoué, il est donc tout simplement étonnant de voir les mêmes tactiques d’intimidation utilisées encore et encore. » (Poyet, p. 230)
• « Nous n’avons pas de doute que les diseurs de malheur climatiques réussiront dans leur entreprise de vente de crise. Ils ont désespérément besoin de crises pour que le monde bénéficie de leur intelligence et de leur clairvoyance. » (Poyet, p. 463)
• Coûts des politiques climatiques : Les politiques de décarbonation sont dénoncées comme des « folies » qui ruineront les économies, appauvriront les populations et détruiront les libertés individuelles, tout en étant inefficaces pour changer le climat.
• « Dépenser des centaines de milliards de plus en recherche comme nous l’avons fait depuis le rapport Charney et al. (1979) n’améliorera pas les choses, car le système terrestre étudié en climat est intrinsèquement chaotique par son essence même. » (Poyet, p. 326)
• « Le “net zéro” est une solution désastreuse à un problème inexistant. » (Nigel Lawson, cité p. 501)
5. Conséquences et implications pour la société
L’auteur conclut sur les dangers de cette « dystopie » climatique, où la science est déformée pour servir un agenda politique, avec des conséquences néfastes pour l’humanité.
• Pauvreté et perte de liberté : Les politiques climatiques sont vues comme un moyen de contrôler la vie des citoyens et d’imposer des restrictions économiques et sociales, conduisant à une régression de la prospérité.
• « Contrôler le carbone est un rêve de bureaucrate. Si vous contrôlez le carbone, vous contrôlez la vie. » (Richard Lindzen, cité p. 399)
• « La lutte contre le changement climatique est incompatible avec le tourisme international et de nombreux secteurs économiques. Les mesures à prendre seront difficiles à accepter. On peut dire que la lutte contre le changement climatique est contraire aux libertés individuelles, et donc sans doute à la démocratie. » (François-Marie Bréon, cité p. 498)
• Le froid, menace plus grande que le chaud : Contrairement aux craintes de réchauffement, le document affirme que le froid est un risque bien plus important pour la survie humaine, tuant bien plus de personnes que la chaleur.
• « Le froid tue 20 fois plus que la chaleur, et les décès liés au climat sont des personnes décédées de froid, l’excès de mortalité en hiver étant même extrêmement perceptible dans les pays riches. Il est aggravé par l’augmentation du coût de l’énergie due aux politiques énergétiques (lire “vertes”) voyous. » (MacRae, 2019, cité p. 428)
• Le climat, bouc émissaire de l’ingénierie sociale : L’hystérie climatique est présentée comme une « fraude pseudo-scientifique » qui sert à des fins de contrôle social et de redistribution de la richesse.
• « Effrayer les populations avec une minuscule augmentation d’un gaz au niveau de traces, qui n’a que des conséquences positives, est une grave trahison politique, conçue pour entreprendre une ingénierie sociale souterraine. » (Poyet, p. 531)
• « Le système a été manipulé et trompé et la manière dont ces sociétés devaient retourner à une pauvreté relative. » (Poyet, p. 514)
En résumé, le document The Rational Climate e‑Book présente une critique radicale et systématique du consensus sur le changement climatique anthropique, arguant que cette théorie est basée sur une science défectueuse, des données manipulées et des modèles informatiques peu fiables, le tout motivé par des agendas politiques et économiques.
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- N1 · ky5g · Poyet, P (2022). The Rational Climate e‑Book (2nd Edition) (2.31) [Computer software]. Zenodo. e‑ISBN 978–99957‑1–929‑6
Article créé le 5/08/2025 - modifié le 6/08/2025 à 09h16