Ces questions et réponses ont été rédigées à l’aide de NotebookLM à partir du dossier Discours sur le climat. Elles ne traitent que de notions non techniques susceptibles d’être résumées.
Le dossier contient des liens directs vers toutes les publications scientifiques qui ont servi à l’étayer.
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Le GIEC est-il une autorité scientifique incontestable en matière de climat ?
Le Groupe d’Experts Intergouvernemental sur l’Évolution du Climat (GIEC) a été fondé en 1988 avec la mission de documenter et synthétiser la littérature scientifique sur le changement climatique. Bien qu’il regroupe 195 États membres, le terme « expert » dans sa traduction française peut prêter à confusion, car l’organisme ne mène pas de travaux scientifiques directs. Initialement, son mandat incluait l’étude du risque de changement climatique causé par l’activité humaine, une mention qui a ensuite été établie par « consensus ». Cependant, cette approche du consensus est critiquée, car elle privilégie les « scénarios climatiques » produits par des modèles mathématiques, balayant les contradictions et détracteurs.
Des scientifiques comme François Gervais, expert relecteur du GIEC, ont signalé des erreurs et contradictions dans les rapports sans être entendus. Le mythe d’un consensus de « 97.1% de scientifiques » a été démontré comme étant basé sur une comptabilité « puérile », incluant des articles ne parlant même pas du réchauffement climatique d’origine humaine. La fiabilité des modèles mathématiques du GIEC est également remise en question, ceux-ci étant souvent « réglés » pour correspondre à des résultats prédéfinis, ce qui est contraire à une démarche scientifique rigoureuse.
Quelle est la relation entre le CO2 et la température terrestre ?
Le lien causal entre la concentration atmosphérique de CO2 et la température globale est un point central du discours sur le climat, mais il est fortement contesté par d’autres analyses. Les données des carottages de glace de Vostok, souvent présentées comme une preuve irréfutable, montrent en réalité un décalage temporel où le CO2 suit la température avec un retard pouvant aller jusqu’à 7000 ans, et non l’inverse. Cette absence de synchronicité suggère une absence de corrélation directe, et donc de causalité dans le sens affirmé par le GIEC.
De plus, des études indiquent que la solubilité du CO2 dans les océans est principalement déterminée par la température de surface de la mer, ce qui signifie que le CO2 atmosphérique est plus un « spectateur moléculaire » de l’évolution climatique qu’un moteur. La contribution du CO2 à l’effet de serre est estimée à 4 à 5%, avec une contribution humaine totale d’environ 0.16% à 0.20%, jugée négligeable par rapport à l’impact de l’eau (vapeur et nuages) qui représente 87% à 95%.
Les modèles climatiques sont-ils fiables pour prédire l’avenir ?
Les modèles mathématiques utilisés pour simuler le climat sont des systèmes dynamiques complexes non linéaires, sensibles à d’infimes variations des paramètres initiaux. Edward Lorenz (1917–2008) a été le premier à montrer que de tels systèmes sont « chaotiques » et ne permettent pas de faire des prédictions à long terme fiables. Les modèles climatiques comportent des centaines ou des milliers de paramètres, et leurs prévisions s’écartent souvent des observations réelles. La pratique de « calibrer » ou « régler » ces modèles pour reproduire les températures observées du XXe siècle, ou pour « prouver » un phénomène décidé à l’avance (comme la sensibilité climatique à l’équilibre), est pointée du doigt comme une faiblesse méthodologique.
Paradoxalement, les incertitudes des modèles les plus récents (CMIP6) sont plus grandes que celles des anciens (CMIP5), ce qui va à l’encontre des attentes de progrès scientifiques. Les physiciens Gerhard Gerlich et Ralph D. Tscheuschner affirment que les modèles informatiques du climat global manquent de fondement physique, de sorte que les déclarations sur le réchauffement climatique anthropique qui en découlent « ne relèvent d’aucune science ».
La notion d’acidification des océans est-elle scientifiquement exacte ?
L’idée d’une « acidification des océans » est une autre affirmation alarmiste fréquemment relayée. Bien que le pH moyen des océans ait effectivement évolué de 8.2 à 8.1, les océans restent basiques (alcalins) et le terme plus approprié serait « débasification ». La variation annuelle du pH d’origine anthropique est minuscule (0.0017) comparée aux variations saisonnières naturelles, qui sont bien plus importantes.
De plus, les océans contiennent 70 fois plus de CO2 que l’atmosphère et sont régulés par les bassins rocheux, ce qui rend une acidification significative peu probable. Le phénomène des coraux qui disparaîtraient en raison de cette prétendue acidification n’a pas non plus de lien avéré avec elle, les études montrant plutôt un effet de la pêche dévastatrice sur certaines espèces marines.
Quelles sont les véritables causes de la montée du niveau de la mer et du recul des glaciers ?
La montée du niveau de la mer et le recul des glaciers sont souvent présentés comme des conséquences directes et accélérées du réchauffement climatique d’origine humaine. Cependant, des analyses montrent que l’élévation du niveau de la mer est lente et n’a pas montré d’accélération significative récemment, se situant autour de 1.04 mm par an depuis 1800, bien inférieure à l’amplitude des vagues et marées.
L’accélération alléguée dans certains rapports du GIEC pourrait être un artefact dû au changement de méthodologie (passage des marégraphes aux satellites). Des phénomènes locaux comme la subsidience (enfoncement du terrain) sont souvent confondus avec la montée des eaux et attribués à tort au changement climatique.
Quant aux glaciers, leur recul est un phénomène observé depuis la fin du petit âge glaciaire, bien avant les émissions anthropiques massives. Leur comportement est influencé par une multitude de facteurs naturels (précipitations, dynamique interne, activité volcanique sous-glaciaire, etc.), et non pas exclusivement par la température ou le CO2.
Des facteurs naturels comme les cycles de Milankovitch, l’activité solaire, les oscillations océaniques (AMO, PDO, ENSO) et le volcanisme sont présentés comme les principaux moteurs des variations climatiques, souvent non modélisables sur le long terme et sans lien significatif avec l’activité humaine.
Les événements météorologiques extrêmes sont-ils plus fréquents et intenses à cause du réchauffement climatique ?
Le discours médiatique associe fréquemment les événements météorologiques extrêmes (tempêtes, inondations, sécheresses, canicules, incendies) au réchauffement climatique d’origine humaine. Cependant, des études critiques des données ne montrent pas de tendance significative à une augmentation de la fréquence ou de l’intensité de ces événements à l’échelle mondiale. Par exemple, le nombre de tornades les plus violentes aux USA a diminué, et les données sur les incendies au Canada ne permettent pas de postuler un lien avec l’accumulation de gaz à effet de serre. L’augmentation des coûts des catastrophes est plutôt liée à la croissance économique et à l’urbanisation, qui exposent davantage de biens à ces phénomènes.
La distinction entre la « météo » et le « climat » est cruciale : les extrêmes météorologiques, qui impliquent des changements de température de l’ordre de 20°C, ont une origine différente du réchauffement climatique global d’environ 1°C depuis deux siècles.
Le CO2 est-il une « source de malheurs » ou un bienfait ?
Contrairement à l’idée qu’elle serait une « source de malheurs », l’augmentation du CO2 atmosphérique est en réalité bénéfique pour la végétation. Le GIEC lui-même reconnaît que l’augmentation du CO2, le réchauffement des hautes latitudes et l’usage des sols ont contribué à un verdissement de la planète. Des études montrent que des régions comme le Sahel connaissent un « reverdissement général et spontané » et que la couverture forestière de l’Afrique subsaharienne a augmenté de 8% en trois décennies.
Le CO2 est essentiel à la vie, et des périodes de forte concentration dans l’histoire de la Terre ont été marquées par une vie végétale et animale luxuriante. La diabolisation du CO2 et les politiques de « décarbonation » pourraient donc avoir des effets économiques désastreux sans impact significatif sur le climat, tout en détournant l’attention des véritables problèmes environnementaux comme la pollution de l’eau, la dégradation des sols, ou la perte de biodiversité.
Comment la « science du climat » est-elle influencée par des agendas politiques et économiques ?
La « science du climat » est perçue comme de plus en plus influencée par des agendas politiques et économiques, allant au-delà de la simple recherche scientifique. Le Climategate, révélant le piratage d’e-mails, a montré des tentatives de « cadenasser » le système et de « réduire au silence » les voix discordantes. Des scientifiques critiques se voient disqualifiés, accusés de « déni » ou « complotisme », et leurs carrières sont affectées. La proposition de Steven Koonin d’une Red Team pour l’examen contradictoire des rapports du GIEC a été rejetée, et même combattue par des initiatives législatives.
Des déclarations de responsables politiques et d’organisations internationales montrent que la politique climatique est également un outil pour réformer le système financier international ou pour opérer une « redistribution de facto du patrimoine mondial ». Le Pacte Vert pour l’Europe et les objectifs de neutralité carbone sont vus comme des projets coûteux avec un impact climatique négligeable, mais qui servent des intérêts économiques sous couvert d’écologisme. L’éco-anxiété est utilisée pour légitimer ces investissements massifs, créant une « permacrise » qui entretient la peur et permet de contrôler les narratifs.
Article créé le 1/08/2025 - modifié le 14/08/2025 à 19h37