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Sommaire
⚪️ À l’attention des médecins généralistes et des pédiatres
27 novembre 2019
Adjuvants aluminiques et troubles du neurodéveloppement
État des lieux des connaissances
RÉSUMÉ
Les adjuvants aluminiques sont présents dans la majorité des vaccins du calendrier vaccinal actuel. La neurotoxicité de l’aluminium à forte dose chez l’adulte est établie solidement.
Il n’existe pas de preuve de l’innocuité des adjuvants aluminiques injectés aux nourrissons, pour des raisons historiques.
Les doses injectées sont significatives comparées aux doses ingérées, pour des raisons pharmacocinétiques. Les adjuvants aluminiques peuvent persister longtemps dans l’organisme et migrer jusqu’au cerveau.
La forte augmentation des cas de troubles du neurodéveloppement (dont les troubles du spectre autistique) n’est qu’en partie due à un meilleur dépistage.
Il existe vraisemblablement un lien de corrélation : les rares études sur le sujet montrent que plus les enfants sont exposés aux adjuvants aluminiques, plus ils risquent de développer des troubles du neurodéveloppement.
Le lien de causalité est lui aussi plausible.
⇪ 1. Introduction
Entre les peurs irrationnelles de certains patients et la méfiance vis-à-vis des autorités sanitaires (parfois prises en défaut comme par exemple avec le Mediator® [1, 2]), ce document a pour objectif d’apporter un éclairage rationnel. La question ici n’est pas de remettre en question le principe de la vaccination mais bien d’avoir une information claire concernant les adjuvants aluminiques.
Des méta-analyses affirment que « les vaccins ne causent pas l’autisme », mais elles concernent exclusivement le ROR (et le thiomersal qui a été retiré des vaccins) [3, 4]. Le ROR ne contient pas d’aluminium.
Qu’en est-il des adjuvants aluminiques ? Pourraient-ils avoir une incidence sur le développement neurologique du nourrisson ?
⇪ 2. Contexte historique
Les adjuvants aluminiques sont utilisés depuis 1926 en tant qu’adjuvants de nombreux vaccins, actuellement dans les hexavalents (Infanrix Hexa®, Hexyon®, Vaxelis®) par exemple.
L’aluminium étant neurotoxique [5], la question se pose de savoir si son utilisation dans les vaccins est dangereuse ou non. L’affirmation que les adjuvants aluminiques sont sans danger repose sur une unique étude de sécurité réalisée par Mitkus RJ. et al. en 2011, produite par la FDA (L’agence sanitaire des États-Unis) [6]. Cette étude se base sur une seule étude expérimentale réalisée sur quatre lapins et se réfère à cette notion simple : les adjuvants aluminiques injectés seraient éliminés rapidement [7].
Une alternative fiable est possible : l’adjuvant phosphate de calcium est sûr mais n’est plus commercialisé depuis 1988 pour des raisons financières et non médicales [8–11].
⇪ 3. Connaissances actuelles
⇪ 3. 1 Pharmacocinétique
La pharmacocinétique de l’aluminium injecté est différente de celle de l’aluminium ingéré :
- La plupart de l’aluminium ingéré reste dans la lumière intestinale et n’est pas absorbée. La faible quantité absorbée (0,1%) est sous forme soluble et est éliminée en grande partie par les reins [12].
- L’aluminium est injecté sous forme de particules d’hydroxyde d’aluminium. Cette forme particulaire n’est pas soluble dans le liquide interstitiel [13, 14].
- L’hydroxyde d’aluminium est très peu éliminé par les reins (5,6% d’éliminé en un mois chez le lapin) [7].
- En prenant en compte ces paramètres la dose d’adjuvants aluminiques injectée est considérable comparée à la dose d’aluminium ingérée depuis la naissance [15].
- Chez certaines personnes l’aluminium peut rester sous forme particulaire durablement au site d’injection [16].
- Cet aluminium sous forme particulaire est transporté dans le reste de l’organisme et peut se retrouver dans le cerveau, en franchissant la barrière hémato-encéphalique [7, 17–19]. L’immaturité de cette barrière chez les nourrissons facilite ce passage.
Des études visent à expliquer comment est effectué ce transport vers le cerveau. Les macrophages phagocytent l’aluminium sous forme particulaire au niveau du site d’injection des vaccins mais ne parviennent pas toujours à le dissoudre. L’aluminium sous forme particulaire peut alors être transporté à distance du point d’injection via les macrophages, et c’est vraisemblablement par leur l’intermédiaire qu’il passe la barrière hémato-encéphalique [16, 18–20].
Enfin, le concept de « faible dose d’exposition » n’est pas une garantie d’innocuité pour des expositions toxiques chroniques. En particulier, un cerveau de nourrisson en plein développement neurologique est particulièrement sensible à toute perturbation neurotoxique.
Cette relecture critique rend caduques les résultats de la seule étude de sécurité réalisée par Mitkus RJ. et al. en 2011 [13, 14, 21]. Cette étude basait ses calculs sur l’élimination théoriquement rapide de l’aluminium sans prendre en compte les spécificités pharmacocinétiques des adjuvants aluminiques.
⇪ 3.2 Essais Cliniques
Les adjuvants aluminiques sont aujourd’hui considérés comme le « gold standard ». Lorsqu’un essai clinique est mené sur un vaccin, l’adjuvant aluminique est injecté :
- en tant qu’adjuvant du nouveau vaccin testé,
- et aussi dans le groupe contrôle !
Si l’adjuvant aluminique est responsable d’un effet secondaire, cet effet ne pourra pas être attribué au vaccin car il sera en proportion égale dans les deux groupes. Autrement dit dans ces conditions il est impossible de détecter les effets indésirables causés par l’adjuvant aluminique.
L’aluminium étant toxique et pro-inflammatoire, le considérer comme un placebo est une aberration.
Par exemple pour son autorisation de mise sur le marché le vaccin Infanrix Hexa® a été comparé à l’Infanrix Quinta® [22]. Il y avait donc des adjuvants aluminiques dans les deux groupes. S’il y a autant de troubles du neurodéveloppement dans les deux groupes, on conclut à tort que le nouveau vaccin ne cause pas de troubles du neurodéveloppement.
On peut remonter ainsi jusqu’à l’époque à laquelle les autorisations de mise sur le marché n’étaient pas nécessaires pour la commercialisation des vaccins. Des études avaient alors comparé le DTP avec adjuvant aluminique au DTP sans adjuvant. Une méta-analyse de ces études met en lumière « le manque de preuve de qualité » concernant les effets indésirables à long terme. Par exemple la cohorte qui a suivi les enfants le plus longtemps les a suivis durant moins de 4 mois en 1984. À l’époque les troubles du spectre autistique étaient mal connus et dans la grande majorité des cas diagnostiqués avec des mois ou des années de retard. S’il y a eu des cas d’autisme causés par l’adjuvant aluminique, ces cas n’ont pas pu être détectés car le protocole de cette étude n’a pas été conçu pour les détecter [23]. Les autres études ont suivi les enfants moins de deux semaines. Les auteurs de cette méta-analyse recommandent en contradiction avec leurs propres résultats de ne pas mener d’étude solide sur le sujet [24].
⇪ 4. Positionnement des autorités sanitaires sur le sujet
Les autorités sanitaires acceptent que les adjuvants aluminiques n’aient jamais été testés correctement contre placebo ou contre un autre adjuvant.
L’ANSM et le ministère de la santé via son site « vaccination info service » critiquent certaines études contradictoires mais affirment que les adjuvants aluminiques sont sûrs sans citer aucune étude pour justifier cette prétendue innocuité [25, 26].
L’OMS et le CDC (autorité américaine) s’appuient encore sur Mitkus et al. 2011 [27, 28]. L’OMS concède que « L’innocuité des adjuvants est un domaine important et négligé » [29].
La FDA cite encore Mitkus et al. 2011 mais précise « the information on this web page may be out of date » (« cette information peut être obsolète ») [30].
⇪ 5. Peut-on craindre une éventuelle nocivité ?
L’autisme est un trouble du neurodéveloppement d’origine multi-factorielle [31]. Les troubles du neurodéveloppement augmentent chez les enfants dans le monde ces dernières années, fortement depuis le début des années 1990.
La question a été posée de savoir si l’augmentation du nombre de cas de troubles du spectre autistique est réelle ou due à un meilleur dépistage. Des études spécifiquement dédiées à cette question ont donc été menées. Elles révèlent qu’un meilleur dépistage peut effectivement participer à cette augmentation, mais en faible partie seulement [32, 33].
Aux États-Unis un enfant sur 1000 était atteint d’un trouble du spectre autistique en 1990. Aujourd’hui c’est un enfant sur 59. Autrement dit 15 fois plus d’enfants sont atteints [34, 35]. En France aucune étude n’a été menée depuis 2003. La prévalence des troubles du spectre autistique était alors de 1 enfant sur 250 [36]. Depuis, l’INSERM nie l’épidémie et affirme sans aucune preuve qu’une personne sur 100 serait atteinte de ce trouble [37].
Les quantités d’adjuvants aluminiques injectées aux nourrissons augmentent ces dernières années, plus fortement depuis le début des années 90. Par exemple le DTPolio Mérieux® que vous avez peut-être reçu enfant était sans adjuvant. Sa commercialisation a été arrêtée en 2008. Il a été remplacé par les hexavalents (0,82 mg d’adjuvant aluminique par dose d’Infanrix hexa® par exemple).
Une étude des tissus cérébraux de patients diagnostiqués autistes révèle des taux d’aluminium fortement supérieurs à la normale. Cet aluminium se présente sous forme de particules intracellulaires [17]. (À noter : l’aluminium ingéré serait retrouvé essentiellement en extra-cellulaire.)
L’ adjuvant aluminique est responsable d’une inflammation [38]. Ces mécanismes inflammatoires du cerveau participent aux troubles du neurodéveloppement [39–43].
Une étude pilote comparant les populations exposées aux adjuvants aluminiques à des populations non exposées révèle un lien : les enfants vaccinés avec adjuvant d’aluminium développent 4,2 fois plus de troubles du spectre autistique que les enfants non vaccinés [44]. Cette étude rétrospective comporte des biais et conclut à la nécessité de mener des études plus solides.
Une étude de plus grande envergure (Tomljenovic et al. 2011) a cherché à savoir s’il existe une causalité entre l’exposition aux adjuvants d’aluminium et l’autisme. 8 critères de causalité sur 9 sont respectés (Le seul critère non respecté est un critère mineur qui n’est pas nécessaire à l’établissement de la causalité) [45].
Une étude prospective pilote réalisée chez des souris démontre que les adjuvants d’aluminium peuvent nuire au comportement social des souris lorsque l’adjuvant d’aluminium est utilisé durant la période de développement post natale [46].
Cependant à ce jour aucune étude solide (prospective, randomisée, gros effectif, à l’aveugle, avec un réel suivi à moyen et long terme) n’a comparé un groupe d’enfants exposés aux adjuvants aluminiques à un groupe non exposés, il est donc impossible de savoir avec une certitude absolue si oui ou non les adjuvants aluminiques provoquent une augmentation des troubles du neurodéveloppement, ou tout autre effet secondaire. Il n’y a rien de révolutionnaire dans cette constatation, un rapport de l’Institute of Medicine de 2011 arrivait déjà à cette même conclusion [47, 48].
⇪ 6. Conclusion
Lorsque les autorités sanitaires affirment que les vaccins ne provoquent pas l’autisme, elles n’ont pas de preuve scientifique concernant les vaccins contenant des adjuvants aluminiques.
Bien au contraire, le faisceau de preuves est aujourd’hui en faveur d’un lien de causalité : les adjuvants aluminiques sont vraisemblablement l’une des causes de l’épidémie mondiale d’autisme.
⇪ 7. Pourquoi n’étiez-vous pas informés ?
⇪ 7. 1 La fabrique du doute
Cette stratégie de « la fabrique du doute » a été appliquée notamment au sujet du cancer du poumon causé par le tabagisme. La stratégie des industriels du tabac était de semer le doute pour ne pas avoir à faire face à leurs responsabilités [49, 50].
Appliquée à l’industrie pharmaceutique, les outils principaux de cette stratégie seraient les suivants [51–53] :
Amplifier le discours allant dans le sens des intérêts des laboratoires :
- Entretenir des liens financiers avec les experts du domaine de la santé [54–56].
- S’appuyer sur l’autorité de leaders d’opinion plutôt que sur des faits scientifiques [57].
- L’autisme étant d’origine multi-factorielle, insister sur les autres causes possibles, génétiques ou congénitales par exemple.
Étouffer les discours n’allant pas dans le sens de leur intérêt :
- Décrédibiliser et intimider les scientifiques étudiant le sujet de manière indépendante, ainsi que les revues publiant leurs résultats. Par exemple une étude prospective montrant des effets indésirables neurologiques et comportementaux des adjuvants aluminiques chez les moutons a été « retirée » suite à des pressions « anonymes ». Les échanges de mails rendus publics par les chercheurs scandalisés permettent de réaliser que les arguments de « l’anonyme » ne justifiaient pourtant pas un retrait, les biais de l’étude étant normaux pour ce type d’étude [58, 59].
- Critiquer anonymement les études indépendantes, sans critiquer avec la même ferveur les études allant dans le sens des intérêts des laboratoires.
- Le biais de publication : les études n’allant pas dans le sens de l’intérêt des laboratoires ne sont pour la plupart pas publiées [60].
- Entretenir la confusion avec le vaccin ROR qui ne comporte pas d’adjuvant aluminique.
- Minimiser la réalité de l’épidémie d’autisme.
- Étiqueter les personnes qui souhaitent améliorer la sécurité des vaccins « anti-vaccins » et étiqueter les personnes qui dénoncent la stratégie du doute « complotistes ».
⇪ 7.2 Le Déni
Administrer une substance potentiellement toxique à grande échelle sans étude de sécurité préalable correctement menée est une régression historique, incompatible avec les exigences éthiques d’aujourd’hui. Être confronté aussi brutalement à cette réalité peut être difficile psychologiquement chez les personnes dont le rôle est de vacciner, à savoir vous. En effet vous êtes contraints de choisir entre deux options :
- Continuer à administrer les vaccins avec adjuvants aluminiques aux enfants et ainsi les protéger contre des maladies infectieuses évitables mais aussi vraisemblablement provoquer des troubles du neurodéveloppement chez certains d’entre eux. Quand on sait qu’une alternative sûre serait possible avec l’adjuvant phosphate de calcium cette option est révoltante [8–10].
- Ou appliquer le « d’abord ne pas nuire » en considérant que l’injection d’adjuvants aluminiques est contre-indiquée chez les enfants en bas âge. En l’absence d’alternative disponible en pharmacie à ce jour, les enfants ne seraient alors vaccinés que contre le ROR et donc exposés à des maladies graves et évitables, quasiment éradiquées depuis des décennies. Vous vous exposeriez aux sanctions de l’Ordre des médecins qui base ses décisions sur la désinformation diffusée par les autorités sanitaires. L’Ordre suggère également de dénoncer aux services sociaux les parents qui refuseraient de faire injecter à leur enfant un produit vraisemblablement neurotoxique [61]. Ces enfants peuvent se voir refuser l’entrée dans les collectivités [61].
Que vous choisissiez la première option ou la deuxième, vos patients et vous-même êtes victimes de maltraitance institutionnelle. Une défense psychique adaptée dans ce cas peut être le déni. Pour vous aider, vous pouvez garder en tête que les médecins sont habitués à évoluer dans un environnement incertain. Il leur est relativement facile d’admettre que les données scientifiques avec lesquelles ils travaillent sont fragiles. Le paracétamol par exemple est utilisé avec succès depuis plus de cinquante ans alors que son mécanisme d’action est resté inconnu durant des décennies et n’a commencé à être élucidé que récemment [62].
⇪ 8. Que faire ?
Cette situation est violente contre nos enfants, contre les familles des victimes et contre le corps médical dont la réputation risque d’être lourdement et durablement entachée par ce scandale sans précédent.
Face à cette violence, vous avez le droit à la légitime défense. Pour renverser le rapport de force, la diffusion de l’information est l’un des moyens à votre disposition.
Vérifiez la pertinence de cette brochure. Comme vérifier un tel document prend du temps, vous pourriez par exemple mobiliser votre réseau de formation continue : une personne peut vérifier les informations puis attester à ses pairs de leur véracité. Cette étape est cruciale car face à la stratégie du doute votre rôle en tant que scientifique et médecin est de rétablir la confiance.
Enfin, si un jour vous parvenez à renverser le rapport de force, il serait pertinent de s’interroger collectivement sur les causes de cet énième scandale. Voici une piste de réflexion :
La mission prioritaire des laboratoires pharmaceutiques n’est plus de soigner, mais de faire des profits en soignant [51]. En cas de conflit entre ces deux intérêts, l’intérêt financier du laboratoire peut primer sur l’intérêt public [1, 2]. Les laboratoires étant des multinationales aux moyens démesurés face aux autorités sanitaires et aux médecins, il est logique que les autorités sanitaires soient régulièrement prises en défaut. Les restructurer après chaque scandale ne changera pas ce rapport de force déséquilibré. Des laboratoires à but non lucratif sont une solution viable, adaptée à notre monde moderne, permettant de préserver l’intérêt des patients [63].
Les auteurs déclarent n’avoir aucun conflit d’intérêt.
Cette brochure est téléchargeable sous la vidéo de vulgarisation « L’alu total » sur la chaîne Youtube « Hypatie », https://www.youtube.com/watch?v=tGdkUB8HTM8 ⚪️
⇪ ⚪️ Bibliographie
➡ Les articles repérés par des DOI anciens peuvent être téléchargés sur SCI-HUB.
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➡ Autres lectures sur des sujets apparentés
- Michel de Lorgeril, Analyse de la toxicité des vaccins. Escalquins : Chariot d’Or, 2019v4zi, pages 94 à 134.
- Marc Girard, Aluminium et adjuvants – II. A qui profite la mystification de la “myofasciite” ? Site web, 2017s7z9.
- Marc Girard, Livre(s) sur les vaccins : les pièges de la fausse expertise… Site web, 2019yf63.
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Article créé le 4/11/2021 - modifié le 14/02/2023 à 18h52
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